EREVAN, 22 NOVEMBRE, ARMENPRESS: Les progrès significatifs de l'Arménie en matière de liberté de la presse sont évidemment les bienvenus, et les actions du gouvernement dans ce sens ont été significatives et montrent que, malgré les défis existants, le pays encourage une approche globale de la sécurité des journalistes, a déclaré Rodica Ciochina, responsable de la campagne Journalists Matter du Conseil de l'Europe pour la sécurité des journalistes, dans une interview accordée à Armenpress : Rodica Ciochina, responsable de la campagne du Conseil de l'Europe pour la sécurité des journalistes, a déclaré dans un entretien avec Armenpress.Rodica Ciochina a parlé des progrès de l'Arménie en matière de liberté de la presse, des nouvelles mesures d'amélioration, de la protection des droits des journalistes, de la campagne Journalists Matter et d'autres questions relatives au sujet.De 2018 à 2023, l'Arménie a fait preuve de progrès significatifs en matière de liberté de la presse, passant de la 80e position à la 49e dans le classement mondial de Reporters sans frontières, ce qui en fait un leader régional dans ce domaine. Du point de vue de la campagne Journalists Matter, les progrès significatifs de l'Arménie en matière de liberté de la presse, passant de la 80e position en 2018 à la 43e en 2024 selon Reporters sans frontières, une organisation partenaire du Conseil de l'Europe, sont évidemment les bienvenus. Concernant la section nationale arménienne de la campagne et selon les informations fournies par le point focal arménien de la campagne, la création d'un groupe de travail ou d'un comité national pertinent sous la coordination du ministère des Affaires étrangères de l'Arménie est une étape importante. En intégrant des représentants de divers secteurs, notamment des ministères, de la société civile et des organisations de médias, l'Arménie favorise une approche globale de la sécurité des journalistes. Ce cadre de collaboration devrait non seulement améliorer la communication et la coordination entre les parties prenantes, mais aussi renforcer les bases de la mise en œuvre de politiques efficaces en faveur de la liberté de la presse. Bien entendu, le respect de l'engagement du groupe de travail à se réunir régulièrement et à travailler sur des mesures concrètes, notamment un plan d'action national sur la sécurité des journalistes - l'un des objectifs concrets de cette campagne - sera encore plus important. Malgré les améliorations dans le classement de la liberté de la presse, l'Arménie reste confrontée à des défis importants, notamment la polarisation, les discours haineux et la désinformation. L'augmentation de ces problèmes peut créer un environnement hostile pour les journalistes, en particulier pour les femmes, qui peuvent subir des formes supplémentaires de harcèlement. En outre, les menaces croissantes qui pèsent sur la sécurité numérique des journalistes, notamment le piratage et la surveillance, soulignent la nécessité de continuer à protéger les journalistes non seulement dans les espaces physiques, mais aussi dans les domaines numériques. Le manque de compréhension du rôle vital que jouent les journalistes dans la société est une préoccupation majeure. Il est essentiel de sensibiliser le public à l'importance de la liberté de la presse et au rôle des médias dans la démocratie. Les initiatives d'éducation et de sensibilisation peuvent contribuer à cultiver une culture de respect pour les journalistes et leur travail, en atténuant la polarisation et l'hostilité qui existent actuellement. Mais la reconnaissance de ces problèmes persistants au sein du comité national indique déjà une volonté de les affronter de front, ce qui est vital pour favoriser un environnement médiatique sûr et favorable. Dans l'ensemble, l'amélioration de la liberté de la presse en Arménie est un développement encourageant qui reflète l'engagement des différentes parties prenantes à promouvoir un paysage médiatique libre et indépendant. La mise en place d'un comité de campagne et, espérons-le, d'un plan d'action national pour la sécurité des journalistes est une étape prometteuse vers la création d'un environnement plus sûr pour les journalistes, soutenant en fin de compte l'objectif plus large de renforcement de la démocratie en Arménie.En octobre 2023, le Conseil de l'Europe a lancé une campagne quinquennale consacrée à la sécurité des journalistes. Les États membres organiseront des activités de campagne, notamment l'évaluation des lacunes créées par l'État, l'identification des questions prioritaires et la présentation au Conseil de l'Europe d'un ensemble d'actions planifiées pour traiter ces questions, qui peuvent recevoir le soutien du Conseil. Le Conseil de l'Europe offre un soutien complet aux États membres tout au long de la campagne, en utilisant une gamme de ressources, d'outils de coordination et de cadres de collaboration visant à créer un environnement plus sûr pour les journalistes. Voici un aperçu des principaux types de soutien que le Conseil de l'Europe peut apporter et des moyens par lesquels il aide les Etats members: Le CdE a élaboré un guide de mise en œuvre détaillé, qui présente des étapes et des indicateurs spécifiques pour aider les États membres à évaluer et à renforcer leurs normes nationales en matière de protection des journalistes. En partageant ou en permettant le partage d'exemples de bonnes pratiques et d'initiatives réussies de pays disposant de mesures pratiques de protection efficaces, d'un cadre législatif ayant un impact et d'autres exemples d'activités, le CdE aide les États membres à s'inspirer des cadres établis et à mettre en œuvre des mesures appropriées dans leurs propres contextes. Dans cette optique, une base de données cartographique conviviale des initiatives existantes en matière de sécurité des journalistes dans les États membres a été créée et est progressivement complétée sur la page web de la campagne : La campagne du CdE recommande que chaque pays nomme un point focal national et établisse un comité national pour mener la campagne au niveau national. Le CdE apporte un soutien logistique et consultatif à ces organes, en facilitant la coordination entre le CdE, les points focaux nationaux et les parties prenantes concernées, afin d'assurer la cohésion de l'action et de la mise en œuvre. Grâce à des réunions annuelles, le CdE crée un environnement de collaboration où les points focaux nationaux peuvent partager des mises à jour, discuter des défis et explorer des solutions, favorisant ainsi le soutien mutuel et la cohérence de la campagne. Des réunions thématiques plus ciblées sont également envisagées pour la période à venir.
Troisièmement, conseils et expertise pour les projets : Le CdE encourage les États membres à identifier les besoins spécifiques de chaque pays et les aide, par ses conseils et son expertise, à mettre en œuvre des projets ciblés. Cela comprend des révisions législatives, des programmes de formation et le développement de mécanismes pour la sécurité des journalistes, qui sont conçus en collaboration avec la division de coopération pour la liberté d'expression du Conseil de l'Europe. Le CdE organise des événements thématiques annuels autour des quatre piliers de la campagne - protection, poursuites, prévention et sensibilisation. Ces événements permettent aux États membres de présenter leurs réalisations, de discuter des priorités et d'affiner leurs cadres avec l'aide des experts du CdE.
Quatrièmement, les plateformes de collaboration et les réseaux de plaidoyer : En travaillant avec des organismes tels que l'UNESCO, la Commission européenne et l'OSCE, le CdE crée des partenariats pour amplifier les efforts et maintenir la cohérence avec les normes mondiales sur la protection des journalistes. Les États membres bénéficient de ces alliances, qui apportent des ressources supplémentaires, des initiatives de plaidoyer conjointes et une visibilité internationale aux efforts nationaux. Grâce à cette plateforme, le CdE fournit des données, des alertes et des rapports annuels sur l'état de la sécurité des médias, permettant aux États membres de suivre leurs progrès et d'aborder les domaines critiques en connaissance de cause․
Cinquièmement, soutien à la communication et à la sensibilisation du publicLe CdE promeut des messages de campagne par le biais de canaux en ligne et hors ligne, y compris des campagnes sur les médias sociaux, des podcasts, des entretiens avec des journalistes et d'autres supports multimédias. Ces supports sont conçus pour soutenir les campagnes nationales et peuvent être adaptés par les États membres pour engager efficacement les publics locaux.Le CdE encourage la création de « chapitres nationaux » qui adaptent les thèmes de la campagne aux contextes locaux et fournit des supports de visibilité et des conseils pour aider les pays à mener des campagnes efficaces de sensibilisation du public, en favorisant une culture de respect et de soutien aux journalists.
Sixièmement, un examen régulier et une évaluation des progrèsLes examens prévus en 2025 et 2027 aident à mesurer les progrès et permettent au Conseil de l'Europe d'ajuster son soutien en fonction de l'évolution des besoins de la campagne. Grâce à ces méthodes, le Conseil de l'Europe s'assure que les États membres reçoivent à la fois les conseils nécessaires pour protéger les journalistes et un environnement collaboratif et structuré qui renforce leurs efforts et soutient les normes européennes pour la sécurité des journalistes et la liberté d'expression.L'objectif ultime de la campagne est de créer un environnement de travail plus sûr pour les journalistes dans les États membres du Conseil de l'Europe en établissant des protections juridiques et institutionnelles, ainsi que des mesures efficaces contre les agressions.
Dans quelle mesure pensez-vous qu'il est possible et réaliste d'atteindre ces conditions ?
Atteindre l'objectif ultime de créer un environnement de travail plus sûr pour les journalistes dans les États membres du Conseil de l'Europe, comme le souligne la campagne « Les journalistes comptent », est une aspiration réaliste mais présente des défis importants. Malgré les progrès accomplis, les journalistes continuent d'être confrontés à de graves menaces, notamment la violence, le harcèlement et les défis posés par la désinformation et le discours de haine. Dans certains pays, il peut encore y avoir une résistance institutionnelle à la mise en œuvre des changements nécessaires. L'instauration de la confiance entre les journalistes et les autorités publiques reste un défi récurrent, et il est essentiel de surmonter cette méfiance pour une mise en œuvre réussie.La campagne continuera à s'attaquer au manque de compréhension du public concernant le rôle essentiel que jouent les journalistes dans la démocratie. Des efforts visant à améliorer la perception et le soutien du public à l'égard des journalistes seront nécessaires pour favoriser un environnement dans lequel leur sécurité est considérée comme une priorité.Bien que les objectifs de la campagne « Les journalistes comptent » soient ambitieux, il existe des bases solides sur lesquelles s'appuyer. La mise en place de structures de coordination, la formulation de plans d'action nationaux et le dialogue permanent entre les parties prenantes sont des évolutions encourageantes. Toutefois, pour créer véritablement un environnement de travail plus sûr pour les journalistes, il faudra déployer des efforts soutenus pour lutter contre les menaces existantes, sensibiliser le public et rétablir la confiance entre les journalistes et les autorités. Si les États membres restent attachés aux objectifs de la campagne et s'engagent activement dans les stratégies décrites, l'objectif d'établir des protections juridiques et institutionnelles efficaces pour les journalistes est réalisable. Le cadre de collaboration établi par la campagne est une étape essentielle pour garantir que les journalistes puissent exercer leurs fonctions sans crainte, renforçant ainsi le tissu démocratique de la société. Le Conseil de l'Europe joue un rôle de facilitateur, mais la responsabilité finale du succès incombe aux États membres. Une volonté politique continue, des ressources et un engagement sont essentiels pour maintenir l'élan au-delà des phases initiales de la campagne.
Les journalistes font souvent l'objet de divers types d'attaques dans le cadre de leur travail, en particulier dans les zones de conflit. À votre avis, quelles mesures les autorités ou la société devraient-elles prendre pour prévenir de tels incidents ?
Les journalistes jouent un rôle crucial dans la démocratie en fournissant des informations essentielles au public, en particulier dans les zones de conflit où la précision des informations est essentielle. Une approche globale combinant protection juridique, formation, systèmes de réaction rapide, sensibilisation du public et coopération internationale est essentielle pour protéger les journalistes dans les zones de conflit.
Le Conseil de l'Europe a rassemblé sur cette page web des ressources sur la liberté d'expression en temps de conflit qui pourraient être utiles. Pour citer quelques mesures : Les autorités doivent mettre en place et appliquer des cadres juridiques solides qui protègent les journalistes. Il s'agit notamment d'ériger en infraction pénale la violence et les menaces à l'encontre des journalistes et de veiller à ce que les auteurs de ces actes rendent compte de leurs actes. Des mesures doivent être mises en œuvre pour empêcher l'impunité des crimes commis contre les professionnels des médias, en veillant à ce que les cas de violence fassent l'objet d'enquêtes et de poursuites approfondies.
Créer et mettre en œuvre des systèmes d'alerte précoce et des mécanismes de réaction rapide pour faire face aux menaces immédiates qui pèsent sur les journalistes, en particulier dans les zones de conflit. Cela pourrait impliquer une collaboration avec les forces de l'ordre et les services d'urgence locaux. La mise en place de comités de campagne nationaux, comme le prévoit la campagne «Journalists Matter », peut faciliter le dialogue entre les différentes parties prenantes, notamment les gouvernements, la société civile et les organisations de médias, afin de coordonner les efforts de protection des journalistes.En outre, l'élaboration et la mise en œuvre de plans d'action nationaux visant à améliorer les conditions de sécurité et à fournir des ressources aux journalistes travaillant dans des zones à haut risque.
La sensibilisation du public aux défis auxquels les journalistes sont confrontés est indispensable, car la société civile joue également un rôle crucial dans tout cela. Soutenir les réseaux et les programmes destinés aux journalistes, en particulier ceux qui travaillent dans des zones de conflit, afin qu'ils puissent partager leurs expériences, les meilleures pratiques et les ressources nécessaires pour assurer leur sécurité personnelle.Soutenir la santé mentale des journalistes qui peuvent être traumatisés par leur travail, en veillant à ce qu'ils aient accès aux ressources nécessaires pour faire face à la pression des reportages dans des environnements dangereux.
Les journalistes jouent un rôle crucial dans la démocratie en fournissant des informations essentielles au public, en particulier dans les zones de conflit où la précision des informations est essentielle. Une approche globale combinant protection juridique, formation, systèmes de réaction rapide, sensibilisation du public et coopération internationale est essentielle pour protéger les journalistes dans les zones de conflit. Le Conseil de l'Europe a rassemblé sur cette page web des ressources sur la liberté d'expression en temps de conflit qui pourraient être utiles. Pour citer quelques mesures : Les autorités doivent mettre en place et appliquer des cadres juridiques solides qui protègent les journalistes. Il s'agit notamment d'ériger en infraction pénale la violence et les menaces à l'encontre des journalistes et de veiller à ce que les auteurs de ces actes rendent compte de leurs actes. Des mesures doivent être mises en œuvre pour empêcher l'impunité des crimes commis contre les professionnels des médias, en veillant à ce que les cas de violence fassent l'objet d'enquêtes et de poursuites approfondies. Créer et mettre en œuvre des systèmes d'alerte précoce et des mécanismes de réaction rapide pour faire face aux menaces immédiates qui pèsent sur les journalistes, en particulier dans les zones de conflit. Cela pourrait impliquer une collaboration avec les forces de l'ordre et les services d'urgence locaux. La mise en place de comités nationaux de campagne, comme le prévoit la campagne « Journalists Matter », peut faciliter le dialogue entre les différentes parties prenantes, notamment les gouvernements, la société civile et les organisations de médias, afin de coordonner les efforts de protection des journalistes. En outre, l'élaboration et la mise en œuvre de plans d'action nationaux visant à améliorer les conditions de sécurité et à fournir des ressources aux journalistes travaillant dans des zones à haut risque.La sensibilisation du public aux défis auxquels les journalistes sont confrontés est indispensable, la société civile jouant également un rôle crucial dans tout cela.Le soutien aux réseaux et aux programmes destinés aux journalistes, en particulier ceux qui travaillent dans des zones de conflit, afin de partager les expériences, les meilleures pratiques et les ressources permettant d'assurer la sécurité des personnes. Enfin, il faut encourager la coopération entre les organisations internationales, les gouvernements et les ONG pour surveiller la sécurité des journalistes dans le monde, partager les informations sur les risques et préconiser des mesures de protection et, bien sûr, fournir des ressources et des formations aux journalistes dans les zones de conflit, afin d'améliorer leurs compétences pour faire face aux situations dangereuses.
Quelles mesures le Conseil de l'Europe prend-il, ou peut-il prendre, à l'égard des pays qui n'assument pas leurs responsabilités en matière de sécurité des journalistes ? Existe-t-il des actions spécifiques à cet égard ?
Le Conseil de l'Europe utilise une série de mesures pour promouvoir la responsabilité et encourager les États membres à prendre des mesures décisives pour protéger les journalistes et garantir un paysage médiatique libre et indépendant. Divers organes du Conseil, dont l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), la Plate-forme pour la promotion de la protection du journalisme et de la sécurité des journalistes (la Plate-forme) et la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), contribuent à ces efforts. La Plateforme pour la sécurité des journalistes est un outil essentiel qui recueille et diffuse des informations sur les menaces pesant sur la liberté des médias et la sécurité des journalistes dans les États membres.
Par l'intermédiaire de la Plateforme, le Conseil de l'Europe émet des alertes concernant les graves préoccupations relatives à la liberté de la presse, notamment les cas de violence, de harcèlement ou de censure auxquels sont confrontés les journalistes. Ces alertes servent à appeler les États membres à réagir aux incidents signalés et à prendre les mesures nécessaires pour protéger les journalistes.
Elles servent également à attirer l'attention de la communauté internationale sur des cas spécifiques, en faisant pression sur les gouvernements pour qu'ils respectent leurs engagements et améliorent les conditions de sécurité des journalistes. Le Conseil de l'Europe s'engage auprès des autorités nationales par le dialogue et le plaidoyer, en les encourageant à prendre des mesures concrètes en réponse aux alertes émises sur la Plateforme.
L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) défend activement les droits des journalistes et l'importance de la liberté des médias en tant qu'élément fondamental de la démocratie. Par le biais de résolutions et de recommandations, l'APCE souligne la nécessité pour les États membres de remplir leurs obligations en vertu du droit international en matière de protection des journalistes.L'Assemblée surveille le respect des engagements des États membres par le biais de ses mécanismes de suivi et publie des rapports qui évaluent la liberté des médias et la sécurité des journalistes dans des pays spécifiques.
L'APCE soutient les activités de la Plate-forme pour la sécurité des journalistes et promeut ses alertes et ses conclusions, encourageant les États membres à répondre efficacement aux menaces documentées. La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) joue un rôle crucial dans la sauvegarde des droits des journalistes en statuant sur les cas où les États membres n'ont pas assuré leur protection. Les journalistes peuvent saisir la CEDH s'ils estiment que leurs droits ont été violés en raison d'une protection insuffisante de la part de leur gouvernement. Les arrêts de la Cour peuvent entraîner des changements significatifs dans la législation et les pratiques nationales concernant la liberté des médias et la sécurité des journalistes. La Cour européenne des droits de l'homme crée également des précédents juridiques qui renforcent les obligations des États membres en matière de protection des journalistes, influençant ainsi les politiques nationales et encourageant le respect des normes internationales.