Le Président de la République a rendu hommage à la mémoire du célèbre musicien et chef d'orchestre, Ohan Durian

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EREVAN, 8 SEPTEMBRE, ARMENPRESS. Le 8 septembre, le Président de la République d'Arménie Vahagn Khatchatourian a rendu hommage au célèbre musicien et chef d'orchestre Ohan Durian au Panthéon de Komitas lors de la commémoration dédiée au 100e anniversaire de sa naissance.

Accompagné du ministre arménien de l'éducation, des sciences, de la culture et des sports, Vahram Dumanian, ainsi que de la famille et des amis de Ohan Durian, le président Khatchatourian a déposé des fleurs sur la tombe du Maestro.

"Je tiens à vous féliciter à l'occasion de la célébration du 100e anniversaire de la naissance de Ohan Durian. Je fais partie des chanceux qui ont eu l'opportunité et l'honneur de connaître et de soigner le maître depuis 1993", a déclaré le Président. - Dans sa vie, Durian n'a jamais trahi les principes qui le guidaient. Pour ces principes, il a beaucoup souffert, d'abord en Arménie soviétique, où il a dû quitter sa patrie, puis dans notre Arménie indépendante.

Cependant, je pense que le plus important est qu'aujourd'hui nous célébrons le centenaire de sa naissance au niveau de l'État. Durian ne tolère pas le mensonge, surtout dans les milieux professionnels. Ceux qui ont travaillé avec le maître savent comment il était dans son travail", a déclaré le Président de la République d'Arménie dans son discours.

Dans son discours, le Président a partagé ses souvenirs et raconté quelques épisodes de l'histoire du maître.

"Il y avait parfois des problèmes avec certains orchestres, nous ne comprenions pas pourquoi et il s'est avéré que le maestro était une personne très stricte. Il a essayé de transmettre autant que possible ce qu'il savait aux musiciens. Tout l'orchestre lui en était reconnaissant, car grâce à son travail, la professionnalisation des musiciens avait été assurée. Aujourd'hui, il nous manque.

Enfin, s'adressant à la veuve de Ohan Durian, qui est son ami intime, M. Khatchatourian a déclaré : "Mme Alice, je tiens à vous remercier, ainsi que le cher ami du maître, Vahan, d'avoir gardé la mémoire du maître à tout prix et d'avoir essayé de tout faire comme le maître l'aurait fait, ne laissant aucun détail au hasard".

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