Nous sommes fidèles au principe du règlement pacifique du conflit du Haut-Karabakh
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EREVAN, 9 OCTOBRE, ARMENPRESS. La partie arménienne est fidèle au principe du règlement pacifique du conflit du Haut-Karabakh et est prête à reprendre le processus de paix, selon les déclarations des coprésidents et ministres des affaires étrangères du Groupe de Minsk de l'OSCE ces derniers jours. Tel que rapporté par "Armenpress", le Premier ministre de la République d'Arménie Nikol Pashinyan l'a déclaré lors de la réunion élargie du Conseil intergouvernemental eurasien.
Le Président du conseil de la Commission économique eurasienne (CEEA) Mikhail Myasnikovich, le Premier ministre de la Fédération de Russie Mikhail Mishustin, le Premier ministre du Bélarus Roman Golovchenko et le Premier ministre du Kazakhstan Askar Mamin sont arrivés à Erevan pour assister à la réunion. L'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Alikbek Jekshenkulov a pris part à la réunion au nom de la République kirghize.
Pashinyan a d'abord rappelé qu’il y a deux semaines, l'Azerbaïdjan a lancé une offensive à grande échelle contre le Haut-Karabakh. Soutenues par la Turquie, les forces armées azerbaïdjanaises mènent des opérations militaires utilisant tous les types d’armements modernes. L'offensive est dirigée non seulement contre le Haut-Karabakh, mais également contre le territoire de la République d'Arménie. Nous considérons cela comme une agression azerbaïdjanaise et turque contre le peuple arménien.
Nos villes et nos villages sont constamment sous les tirs de roquettes et d'artillerie. La population civile du Haut-Karabakh est ciblé. Il y a beaucoup de tués et de blessés. Les infrastructures civiles ont été gravement endommagées, les bâtiments résidentiels ont été détruits. La capitale du Haut-Karabakh, Stepanakert, a été particulièrement touchée. La population du Haut-Karabakh est au bord d'une catastrophe humanitaire.
Dirigée par des spécialistes militaires turcs, l'armée azerbaïdjanaise a été rejointe par des mercenaires et militants syriens soutenus par la Turquie”, a noté Nikol Pashinyan.