Pashinyan: il serait difficile de s'opposer à l'initiative Eurovote en termes de logique politique

4 minutes de lecture

EREVAN, 23 NOVEMBRE, ARMENPRESS. Le Premier ministre Nikol Pashinyan a commenté la récente pétition visant à lancer un référendum sur l'adhésion à l'UE.Dans une interview accordée à la télévision publique, M. Pashinyan a rappelé que son discours au Parlement européen, dans lequel il déclarait que l'Arménie était prête à se rapprocher au maximum de l'UE, était devenu l'un des discours les plus consultés sur les médias sociaux. « Lorsque j'ai prononcé un discours l'année dernière au Parlement européen, le principal leitmotiv était le suivant : l'Arménie est prête à se rapprocher au maximum de l'UE, dans la mesure où l'UE le juge possible. J'ai été surpris que ce discours soit devenu l'un des discours les plus partagés et les plus consultés sur les médias sociaux. Commentant les éventuels débats parlementaires sur les résultats de la pétition Eurovote, M. Pashinyan a déclaré qu'il serait difficile de s'opposer à l'initiative en termes de logique politique :

« Je suis allé au Parlement européen et j'ai dit que l'Arménie était prête à être aussi proche de l'UE que l'UE le jugeait possible. Après ce discours, les discussions se sont intensifiées en Arménie, et ces discussions actives ont abouti à la pétition, et un projet de loi est en cours d'examen au Parlement. La logique politique veut que si la majorité au pouvoir, dont le leader politique a fait la déclaration au Parlement européen, ne l'adopte pas, il sera difficile de l'expliquer non seulement à notre société, mais aussi à la société européenne. Ils pourraient demander : « Attendez, vous l'avez annoncé, votre société y a réagi et maintenant vous êtes contre ». 

La pétition lancée par plusieurs partis politiques et initiatives civiques appelant au lancement d'un processus d'adhésion à l'UE a été soumise à la Commission électorale centrale le 7 novembre. La pétition a été organisée par le Parti de la République, le Parti pour la République, le Parti européen d'Arménie et un certain nombre d'initiatives civiles. Elle a recueilli 60 000 signatures : 10 000 de plus que le minimum de 50 000 requis pour que la pétition soit soumise à l'examen du Parlement.  

Les organisateurs de la pétition ont déclaré qu'au cas où le parlement rejetterait la pétition après les débats, ils organiseraient une autre pétition appelant à un référendum sur la question. Celle-ci nécessitera un minimum de 300 000 signatures.

Français العربية English Հայերեն