EREVAN, LE 26 DÉCEMBRE, ARMENPRESS: Les habitants d’Artsakh décideront eux-mêmes de leur destin. Comme le rapporte  «Armenpress», c’est ce qui a été noté par le Premier Vice-premier ministre par intérim sur sa page de Facebook à propos de la déclaration du Ministre des Affaires étrangères d'Azerbaïdjan.

«Le Ministre des Affaires étrangères d'Azerbaïdjan a déclaré que l'Azerbaïdjan  était prête à garantir la sécurité des habitants d’Artsakh et leur accorder un haut statut d’autonomie. Je conseille à Monsieur Mahmédiarov de présenter la proposition au peuple d’Artsakh car, finalement, ce sont les habitants d’Artsakh qui devront décider de leur destin. C’est leur droit naturel, inaliénable qui ne peut pas être opprimé ni par menace ni par arme et il faut tôt ou tard reconnaître ce droit.», a écrit  Ararat Mirzoïan.

L’Arménie réaffirme sa position nette sur la priorité du statut et la sécurité du Haut-Karabakh dans le paquet des négociations.C’est ce qui a été annoncé par la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Anna Naghdalian, en réponse à la question posée par le journaliste de l’émission «Lourer», qui voulait savoir comment serait commenté la dernière déclaration d’Elmar Mahmédiarov sur le règlement du conflit du Haut-Karabakh.

«Deux approches peuvent exister sur cette déclaration. Nous pouvons réaffirmer notre position nette sur la priorité du statut et de la sécurité du Haut Karabakh dans le paquet des négociations et dans les deux cas nous pourrons apporter de plus amples explications dans les deux cas. Néanmoins, nous estimons qu’il faudrait faire preuve de plus de retenue dans les déclarations publiques,en contribuant ainsi aux négociations, si, évidemment, il existe un sincère souhait de respecter les engagements qu’elles impliquent. Ceci concerne notamment les cas quand une tentative de présenter ses opinions unilatérales commes des préconditions est faite.  Il ne faut pas décider à la place du peuple du Haut Karabakh.

Les préconditions, et, pire encore, les menaces n’auront pas d’influence sur  notre position au cours des négociations. Les manifestations d’optimisme ou de pessimisme sont également inefficace en tant que moyen d’influence sur le processus. Il faut être réaliste et vraiment s’engager à ce qu’une solution acceptable pour toutes les parties soient trouvée.»,a dit Anna Naghdalian.