EREVAN, 26 OCTOBRE, ARMENPRESS: La ministre arménienne de l'éducation, des sciences, de la culture et des sports, Zhanna Andreasyan, et la ministre française de la Culture, Rima Abdul-Malak, ont discuté des questions liées à la protection du patrimoine culturel arménien dans le Haut-Karabakh.

Mme Andreasyan a fait cette déclaration lors d'une conférence de presse conjointe avec la ministre française de la culture le 26 octobre, rapporte Armenpress.

"Ce sujet a été l'un des plus importants de la discussion d'aujourd'hui, et nous continuerons à en parler pendant les jours de la visite. Nous devrions essayer de trouver des mécanismes internationaux efficaces qui aideront à sensibiliser et contribueront ainsi à renforcer la protection", a déclaré la ministre, décrivant la question de la menace qui pèse sur le patrimoine culturel du Haut-Karabakh comme l'un des problèmes les plus importants.

Elle a souligné que depuis 2020, il n'a pas été possible d'envoyer une mission internationale capable de documenter la situation du patrimoine culturel au Haut-Karabakh, et que le problème est devenu encore plus aigu après le déplacement forcé.

"Il y a plus de cinq mille monuments et plus de vingt musées sur le territoire du Haut-Karabakh, et la protection de ces valeurs est l'une de nos tâches les plus importantes", a déclaré Mme Andreasyan, soulignant l'importance de se pencher sur les valeurs culturelles immatérielles menacées de disparition.

Abordant le sujet, la ministre française de la culture, Rima Abdul-Malak, a déclaré qu'elle avait soumis une demande officielle à l'UNESCO sur la question du patrimoine culturel au Haut-Karabakh, afin que cette dernière puisse obtenir l'autorisation de visiter ces territoires et d'enregistrer tous les exemples culturels et historiques arméniens.

"De cette manière, nous pourrons identifier et comprendre ce qui s'est passé". Notre délégation comprend également Valérie Frelan, directrice exécutive de l'Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (ALIF). L'ALIF a pu prendre différentes images satellites et a déjà créé une base de données sur les vestiges et leur état, c'est-à-dire l'état de déformation des échantillons. La France y est parvenue avec l'aide de l'ALIF", a précisé la ministre française de la Culture.