Un député européen propose que l’UE abandonne l’accord sur le gaz comme mesure principale pour dissuader l’Azerbaïdjan
EREVAN, 3 DÉCEMBRE, ARMENPRESS: L’eurodéputé Lars Patrick Berg est convaincu que les autorités azerbaïdjanaises n’accepteront les normes internationales que si elles y sont contraintes. A cet égard, il considère qu’il est primordial que l’UE abandonne l’accord gazier avec l’Azerbaïdjan, a déclaré l’eurodéputé à ARMENPRESS, faisant référence à une autre provocation de l’Azerbaïdjan, l’incident de la fermeture de la seule autoroute reliant l’Artsakh à l’Arménie.
« Ces provocations constantes doivent cesser immédiatement. Je demande aux institutions européennes et à la communauté internationale d’exprimer leurs plus profondes préoccupations concernant ce récent incident qui nuit à tous les efforts de paix et de réconciliation en cours », a déclaré le député européen.
L’eurodéputé a souligné que le moment était venu de désamorcer la tension. Selon lui, il faut accepter que les autorités d’Azerbaïdjan n’acceptent les normes internationales que si elles y sont contraintes. « Peut-être que notre premier geste est d’abandonner l’accord sur le gaz », a souligné Lars Patrick Berg. « Peut-être que notre premier geste est de répudier l’accord sur le gaz », a souligné Lars Patrick Berg.
Le 3 décembre, on a appris qu’un groupe d’Azerbaïdjanais en civil avait fermé l’autoroute Stepanakert-Goris sous un prétexte environnemental à l’intersection de Shushi-Karintak. Le quartier général de l’information de l’Artsakh a signalé qu’il est évident qu’avec cela, l’Azerbaïdjan recourt à la provocation afin d’interrompre la liaison terrestre entre l’Arménie et l’Artsakh et de soumettre la population civile à une terreur psychologique.
L’état-major des troupes russes de maintien de la paix stationnées en Artsakh négociait avec la partie azerbaïdjanaise l’ouverture de l’autoroute Stepanakert-Goris.
Les négociations avec la partie azerbaïdjanaise, qui ont duré plus de trois heures, ont donné un résultat positif. La seule autoroute reliant l’Artsakh à l’Arménie est ouverte dans les deux sens pour tous les types de véhicules.
Anna Grigoryan