EREVAN, 25 NOVEMBRE, ARMENPRESS: Lors d'un événement à Rome, l'ambassadrice d'Arménie en Italie, Tsovinar Hambardzumyan, a exprimé sa gratitude au Centre italo-arabe Assadakah pour ses activités pro-arméniennes.

L'ambassadrice a notamment beaucoup apprécié les activités de la journaliste italienne Stefania Battistini.

 Après la guerre des 44 jours, Mme Battistini s'est rendue en Arménie et en Artsakh et a réalisé un film documentaire sur le patrimoine historique et culturel arménien en Artsakh et a présenté les atrocités commises par l'Azerbaïdjan pendant et après la guerre.

"Son travail est extrêmement important. Je sais que Stefania est originaire de Milan, mais elle n'est presque jamais à Milan. Au lieu de cela, vous pouvez la voir dans des points chauds comme l'Artsakh et l'Afghanistan, où des vies humaines sont en danger. Elle est elle-même une guerrière, et aujourd'hui le journalisme professionnel a besoin de personnes comme elle", a déclaré l'ambassadrice arménienne.

M^me Battistini était présente à l'événement.

L'ambassadrice arménienne a parlé du courage de M^me Battistini et de la manière dont elle a tenté de briser l'indifférence de la communauté internationale par son travail.

Elle a notamment évoqué le courage dont a fait preuve la journaliste italienne, qui a tenté de briser l'indifférence de la communauté internationale par son travail. "Pendant 44 jours, le Haut-Karabagh a été sous le feu, les maisons résidentielles, les écoles, les hôpitaux, les maternités, les femmes et les enfants étaient sous le feu, mais le monde est resté silencieux. Stefania Battistini a été l'une des rares personnes à ne pas se taire. Elle a raconté au public italien, en Italie et au-delà, sur RAI 1, tout ce qui se passait en Arménie et dans le Haut-Karabakh, dans un petit pays qui se bat depuis 30 ans pour la liberté, la démocratie et le droit à la vie."

Stefania Battistini a remercié pour le prix et a noté que c'était un honneur pour elle de faire ce travail en Arménie. "Je voudrais particulièrement vous remercier, parce que vous m'avez donné l'opportunité de faire ce travail avec une grande liberté, ce qui n'arrive pas toujours, parce que le pays attaqué se renferme souvent sur lui-même", a-t-elle dit, soulignant l'importance du journalisme libre, et remerciant encore pour cet honneur qui lui a été réservé.