EREVAN, 23 NOVEMBRE, ARMENPRESS. La partie arménienne était prête à rencontrer en ligne la partie azerbaïdjanaise le 9 novembre, si cette rencontre permettait de résoudre un problème concret, par exemple le retour des prisonniers de guerre. Dans le cas contraire, il a été suggéré de changer le jour de la rencontre, en tenant compte de la perception douloureuse de la partie arménienne liée à ce jour, a declare le Premier ministre Nikol Pashinyan lors d'une conférence de presse en ligne, répondant à la question de savoir s'il y avait eu un accord préliminaire pour organiser une rencontre trilatérale entre Pashinyan, Poutine et Aliyev au cours de la période du 9 au 17 novembre, si oui, qui l'a refusé et pourquoi.

"Il y avait une idée d'organiser une rencontre trilatérale en ligne le 9 novembre. J'ai dit que l'idée de cette rencontre peut être discutée, mais que c'est problématique pour nous. J'ai clairement déclaré, j'ai sincèrement déclaré notre position, que le 9 novembre est un jour difficile, désagréable pour nous, mais s'il s'avère que nous pouvons nous mettre d'accord sur un résultat clair basé sur les résultats de la rencontre du 9 novembre, par exemple, pour résoudre la question des prisonniers, je suis prêt à prendre l'amer avec le doux et à participer à cette conférence en ligne. Plus tard, lorsqu'il s'est avéré que nous ne pouvions malheureusement pas parvenir à un tel accord en raison des différentes positions, nous avons simplement constaté que le symbolisme du 9 novembre n'est pas agréable pour nous et j'ai demandé et proposé de reporter la rencontre au 15 novembre", a déclaré le Premier ministre Pashinyan.

Il souligne qu'avant le 15 novembre, il y avait une offre de rencontre le 26 novembre. Et puis l'idée est venue de se rencontrer en face à face, et non en ligne. "J'ai soutenu cette idée, il s'est avéré qu'elle était acceptable pour le président de la Russie et le président de l'Azerbaïdjan, un accord a été conclu", a déclaré M. Pashinyan.

Il a réaffirmé que l'Arménie est prête à négocier, à travailler, à faire des efforts et à trouver des solutions mutuellement acceptables. "Mais parfois, par le biais du symbolisme ou d'autres moyens, l'Azerbaïdjan tente de poursuivre une politique de coercition agressive et de chantage contre l'Arménie. Et j'ai dit lors de la dernière rencontre du Conseil de sécurité que l'Arménie ne cédera pas à cette politique de chantage, même si nous comprenons la vulnérabilité de notre situation, car l'Azerbaïdjan, avec l'encouragement d'autres pays, vise déjà l'indépendance, la souveraineté, le statut d'État et la démocratie de l'Arménie. Et j'ai dit qu'il ne fallait pas parler à l'Arménie dans la langue de la coercition", a déclaré M. Pashinyan.