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La vie de 25 000 soldats était plus importante: Premier ministre

La vie de 25 000 soldats était plus importante: Premier ministre

EREVAN, 12 NOVEMBRE, ARMENPRESS. Pourquoi un document aussi défavorable a-t-il été signé pour l’Arménie Cela s’est produit dans les conditions où l’état-major général des forces armées de la République d’Arménie n’arrêtait pas de rapporter que chaque minute comptait et que la guerre devait être arrêtée le plus tôt possible. Et le président de l’Artsakh a averti que, si les hostilités ne s’arrêtaient pas, nous pourrions perdre Stepanakert en quelques jours et, selon certains scénarios, même en quelques heures.

Beaucoup peuvent dire que, si nous avions déjà perdu Hadrut, Shushi, nous aurions pu aussi perdre Stepanakert, et que rien ne changerait. La réalité, cependant, est un peu différente, car si nous avions perdu Stepanakert, qui, comme le président de l’Artsakh Arayik Harutyunyan l’a déjà confirmé dans ses remarques publiques, était dans l’ensemble sans défense à l’époque, alors Askeran et Martakert auraient été perdus de manière prévisible et inévitable. Tout simplement parce que ces villes étaient à l’arrière au moment où la guerre a commencé car elles étaient assez éloignées de la ligne de front et manquaient de structures défensives et de fortifications. Il n’y avait pas non plus assez de forces combattantes capables de défendre ces villes.

Et que se passerait-il après la chute de ces villes ? Les deuxième, troisième, quatrième, cinquième, sixième, septième défenses de l’armée de défense seraient assiégées par l’ennemi, ce qui signifie que plus de 20000 soldats et officiers arméniens auraient pu se retrouver encerclés par les troupes ennemies, risquant inévitablement d’être tués ou capturés. Dans ces conditions, bien entendu, la chute des régions de Karvachar et Kashatagh aurait été inévitable, conduisant à une catastrophe complète.

Pourquoi alors n’ai-je pas consulté la nation avant de signer ce document Pour une raison très simple. En parlant à la population, j’aurais présenté la situation objective, c’est-à-dire que j’aurai fourni à l’ennemi des informations détaillées sur la situation. En outre, cela aurait voulu dire présenter un plan détaillé pour bloquer nos 25 000 soldats pendant des heures, avec toutes les conséquences qui en auraient découlées.

En outre, j’ai promis de discuter avec le peuple des options pour le règlement de la question du Karabagh, et cet accord n’envisage pas une solution de fond à la question : il implique seulement la cessation des hostilités. La question du Karabagh n’a pas été résolue avant la signature de la déclaration susmentionnée, ni n’a été réglée après. Il reste encore beaucoup à faire à cet égard.








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