Le flux en provenance d’Iran reste dans les limites normales : le gouverneur de la province de Syunik présente la situation dans le contexte du conflit entre Israël et l’Iran

Le secteur hôtelier dans la région de Syunik peut accueillir environ 3 300 personnes, dont 50 à 60 % sont actuellement occupés en raison de la haute saison touristique.

C’est ce qu’a déclaré Robert Ghukasyan, gouverneur de la région de Syunik, en répondant par écrit à plusieurs questions d’Armenpress concernant la situation créée dans la région frontalière avec l’Iran dans le contexte du conflit Israël-Iran.

Selon le gouverneur, le flux de personnes reste dans les limites normales. En raison de la frontière arméno-iranienne, des routes de transit, de la présence d’un consulat iranien et des liens économiques et culturels, il y a toujours eu un flux actif de citoyens iraniens vers Syunik. Ces jours-ci, aucune activité inhabituelle ou particulièrement intense n’a été observée.

-Quel est l’état de la situation dans la région suite au conflit Israël-Iran ?

- Aucune situation extraordinaire ne s’est créée dans la région de Syunik à cause du conflit. Tout est comme avant, la vie suit son cours normal. 

-Observe-t-on un afflux de personnes venant d’Iran vers Syunik ? S’agit-il de citoyens iraniens ou d’autres nationalités ? Pouvez-vous fournir des chiffres ?

-Le flux de personnes est dans les limites habituelles. Étant donné la frontière, les routes de transit, la présence du consulat iranien, les liens économiques et culturels, il y a toujours eu un flux actif de citoyens iraniens vers Syunik. Ces jours-ci, aucune activité inhabituelle ou particulièrement intense n’est notée. Il y a peut-être une légère augmentation, car l’Iran a annulé plusieurs vols internationaux, et ceux qui devaient voyager en avion réorganisent leur trajet par voie terrestre. Concernant les données précises ou la nationalité des visiteurs, le personnel du gouvernorat ne peut pas les fournir, car ce sont d’autres autorités d’État qui assurent le service et le recensement aux points de passage frontaliers. 

-Les infrastructures régionales (hôtels, auberges) sont-elles prêtes à accueillir un afflux important de visiteurs ? Combien de personnes le secteur hôtelier peut-il recevoir en tout?

-Le secteur hôtelier de la région peut accueillir environ 3 300 personnes, dont 50 à 60 % sont actuellement occupés en raison de la haute saison touristique. Un afflux important est relatif et dépend des chiffres précis que l’on considère. 

-Les visiteurs actuels viennent-ils pour une courte escale ou pour des séjours plus longs ?

-Je ne peux pas dire quels sont les buts des visiteurs en Arménie, car nous ne disposons pas de telles statistiques. Je répète simplement qu’il n’y a pas de situation extraordinaire pour l’instant, il n’y a pas de personnes entrées à Syunik qui soient dans l’incertitude quant à leur avenir. La situation est normale.