EREVAN, LE 2 NOVEMBRE, ARMENPRESS : «J’exhorte les gouvernements et la communauté internationale à protéger les journalistes et à instaurer les conditions dont ils ont besoin pour exercer leur métier.

 En ce jour, je rends hommage aux femmes et aux hommes qui, chaque jour, font leur travail de journaliste malgré les intimidations et les menaces. Leur œuvre – et celle de leurs collègues qui ont perdu la vie – nous rappelle que la vérité ne meurt jamais et que nous ne devons pas non plus laisser mourir notre ferme attachement au droit fondamental qu’est la liberté d’expression. »- a dit António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies dans son message adressé à l’occasion de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes. Le 2 novembre a été choisi en mémoire de l’assassinat de deux journalistes français au Mali en 2013.

Plus de 100 journalistes  et d’autres travailleurs des médias ont péri dans 36 pays depuis 2018 a annoncé Presse Emblème Campagne  le 31 octobre à Genève en exhortant, à son tour,  de mener des investigations indépendantes afin de punir les coupables de ses crimes.

«Le chiffre des journalistes tués a excédé celui de l’année dernière rien que pour les 10mois de l’année en cours. Depuis le mois de janvier  106 journalistes ont été tués dans 36 pays»,- a noté PEC en rappelant qu’en 2017 le nombre d’assassinats étaient 99. L’Afghanistan (17), le Mexique (15) et le Yémen (8) sont en tête par le nombre d’assassinats. Comme l’a déclaré Blaise Lempen, Secrétaire général de PEC, «La lutte contre l’impunité est au cœur de la lutte pour les droits de l’homme». Les informations ont été recueillies par «Armenpress» de l’agence TASS et du site officiel de l’ONU.