EREVAN, 31 MARS, ARMENPRESS: Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan assure que le gouvernement arménien ne va céder aucun village de la région de Tavush à l'Azerbaïdjan.

Comme le rapporte Armenpress, le Premier ministre Nikol Pashinyan a déclaré cela dans son discours lors de la réunion du groupe d'initiative du parti Contrat Civil à Artashat.

 "En ce qui concerne notre programme de paix, nous sommes très critiqués et de nombreux mensonges sont dits. Le mensonge le plus expressif, d'ailleurs, dans tous les médias et dans les discours des politiciens de l'opposition, est l'affirmation selon laquelle le gouvernement arménien va transférer 4 villages de la région de Tavush à l'Azerbaïdjan. Mais ce discours n'a rien à voir avec la réalité.

J'ai déjà dit et je le répète aujourd'hui qu'il n'y a jamais eu de villages nommés Kyzylgajli, Hayremli, Ashagi Askipara, Baganis Ayrum en République d'Arménie. Et il ne faut pas confondre ce dernier avec le village de Baganis dans le marz de Tavush, car il y a un village de Baganis dans le marz de Tavush, qui est, était et sera toujours dans la République d'Arménie", a déclaré M. Pashinyan.

Il a ajouté que son gouvernement n'a jamais eu et n'a aucune revendication sur les territoires des villages mentionnés. "Je veux que l'on note et que l'on comprenne clairement, et notre message politique est que l'Arménie n'a aucune revendication en dehors de son territoire souverain et internationalement reconnu, y compris sur les villages mentionnés par l'Azerbaïdjan. Il en est ainsi aujourd'hui, il en était ainsi hier, il en était ainsi il y a 15 ans, il en était ainsi il y a 20 ans", a déclaré le Premier ministre de la République d'Azerbaïdjan.

Il a noté que la question suivante peut se poser : si la RA n'a pas d'ambitions, ou s'il y a des territoires vers ces villages qui peuvent être sous le contrôle de la RA, pourquoi le gouvernement de la RA n'accepte-t-il pas de faire certains ajustements à ces territoires ?

"Ce n'est pas que nous ne sommes pas d'accord, nous posons le problème de la manière suivante: nous disons que nous devons souligner clairement où commence le territoire de l'Arménie. Il s'agit d'une question fondamentale et je pense que nous devrions aller vers ces solutions. Si l'Azerbaïdjan ne cherche pas l'occasion d'une guerre à grande échelle, mais souhaite ajuster la frontière - délimitation, démarcation, nous sommes prêts à le faire, et l'application ou la non-application de la formule que j'ai mentionnée nous donnera l'occasion d'apporter des précisions sur cette question et de tirer des conclusions", a déclaré Nikol Pashinyan.