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Les journalistes français présentent des questions concernant l'Arménie et le HK sur les plateformes internationales

Les journalistes français présentent des questions concernant l'Arménie et le HK sur les 
plateformes internationales

EREVAN, 19 MARS, ARMENPRESS: Dans le cadre des Journées de la Francophonie en Arménie, l'écrivain, voyageur, alpiniste français Sylvain Tesson et le journaliste, directeur adjoint du Figaro magazine, Jean-Christophe Buisson, ont visité Erevan.

Ils s'intéressent aux problèmes et aux préoccupations de l’Arménie, ainsi qu’à la protection des droits des Arméniens du Haut-Karabakh et parlent régulièrement des problèmes de sécurité de notre pays dans leurs articles et discours.
Sylvain Tesson a visité l’Arménie pour la première fois en 1994 lors d’un voyage à vélo. Il aimait l’Arménie et continue de s’y intéresser jusqu’à aujourd’hui. Sa deuxième visite était accompagnée de Jean-Christophe Buisson lors de la guerre des 44 jours de 2020.

« De retour à Paris, nous avons créé un groupe de partisans de l’Arménie : artistes, journalistes, écrivains, musiciens, Astghik Siranossian et Antoine Agujian nous ont également rejoint. Notre première tâche était d’informer la société et le gouvernement des problèmes de l’Arménie. Nous l’avons fait pour que l’Europe ne quitte pas l’Arménie, pour que les hommes politiques continuent la lutte contre la Turquie et l’Azerbaïdjan, qui ont soumis l’Arménie à l’agression, et donnent des noms. Cette pression se poursuivra pour que les agresseurs ne se manifestent pas et que les personnes déplacées de force du Haut-Karabakh restent et vivent en Arménie », déclare Sylvain Tesson.

À partir de 2020, Jean-Christophe Buisson expose en détail la situation autour de l'Arménie et du conflit du Haut-Karabakh.

Au cours des trois dernières années, à l'initiative de M. Buisson, des dizaines d'articles analytiques ont été publiés dans la presse française, traitant objectivement de la situation sécuritaire en Arménie et de la protection des droits du peuple du Haut-Karabakh.

« Je rejette la perte de l’Artsakh. Dès les premiers jours de la guerre de septembre 2020, j’ai eu le sentiment que si j’écris un livre ou un article sur l’Artsakh, cela aura une mauvaise image. Si j’écrivais, il s’avérerait que l’histoire de l’Artsakh est terminée, mais je ne veux pas le croire, même aujourd’hui, alors que l’Artsakh n’a pas de souveraineté et d’État, il existe dans le cœur des gens. J’écrirai un livre sur l’Artsakh lorsque les habitants de l’Artsakh reviendront dans leur pays, où ils vivent depuis des milliers d’années. J’écrirai sur cette histoire puissante. S’ils reviennent, ce ne sera pas uniquement grâce à eux. Ils seront aidés, mais le retour des Arméniens dans leurs terres peut être imaginé dans le cas où le régime d’Aliev n’est plus là », souligne Jean-Christophe Buison.

Les invités d’honneur ont visité la Bibliothèque nationale d’Arménie, où a été projeté le film « Les Routes noires », basé sur le roman autobiographique de Sylvain Tesson.

Sylvain Tesson est obsédé par l’escalade urbaine depuis son plus jeune âge. Conquis les sommets des célèbres monuments et monastères de Paris. Il fut blessé au visage au cours d’une ce ces escalades.
Le film, dans lequel Sylvain Tesson est interprété par l’acteur oscarisé Jean Dujardin, se concentre sur cette période de la vie de l’écrivain et son parcours après l’incident, lorsque le journaliste parcourt plus de mille trois cents kilomètres, croyant en ses capacités.

« En dessinant la nouvelle direction, j’ai essayé de penser uniquement à la destination. Il fallait de la volonté et je savais que marcher m’aiderait. C’est ainsi que j’ai réussi à surmonter tous ces malheurs et difficultés. C’était une grande joie de marcher », raconte Sylvain Tesson.

Après avoir affronté toutes les épreuves et atteint son objectif dans le film, Sylvain Tesson tombe à genoux et pleure, enfouissant son visage dans ses mains.

Il dit que c’étaient à la fois des larmes de bonheur et de tristesse. « J’ai réalisé que je poursuivais ma vie de voyageur, j’ai aussi réalisé que j’avais perdu ma jeunesse et ma force », admet l’écrivain.
Sylvain Tesson n’a pas encore pensé au prochain voyage. Il assure qu’avant de choisir une nouvelle direction, il faut continuer à publier des articles consacrés à l’Arménie et au Haut-Karabakh.

 

Angela Hambardzumyan

Mkhitar Khachatryan

Hayk Barseghyan








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