EREVAN, 7 SEPTEMBRE, ARMENPRESS: L'Azerbaïdjan a lancé la guerre en 2020 alors que la communauté internationale, y compris la Russie, était entièrement concentrée sur les questions liées à la pandémie du COVID-19, a déclaré le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan dans son discours au 7^e Forum économique oriental à Vladivostok.

Le Premier ministre Pashinyan a remercié le Président russe Vladimir Poutine pour l'invitation à la session plénière du forum, que Pashinyan a décrit comme une arène efficace pour l'échange de vues et d'idées sur un large éventail de questions.

"L'expression la plus courante cette année est peut-être la suivante: "nous vivons des temps difficiles". Mais si nous regardons de plus près, une question se pose : quand les temps étaient-ils faciles ? Soyons honnêtes, l'histoire de l'humanité est une chaîne de périodes difficiles, c'est pourquoi l'homme a inventé une autre formule selon laquelle toute situation de crise apporte de nouveaux dangers et crée de nouvelles opportunités. Désormais, l'objectif principal des pays et des gouvernements est de gérer ces dangers et d'identifier et d'utiliser les opportunités. Dans ce contexte, nous vivons bien sûr des temps difficiles pour notre région aussi, car des défis apparaissent ou les défis qui existent depuis longtemps s'intensifient", a déclaré le Premier ministre.

Le Premier ministre a affirmé que lorsque l'ensemble de la communauté internationale, et en particulier le partenaire stratégique de l'Arménie, la Russie, se concentre sur l'Ukraine, il y a de fortes chances que cela conduise à une déstabilisation du Caucase du Sud.

"Vous savez qu'en 2020, nous avons traversé une guerre, alors que la situation était similaire avec le fait qu'à l'époque, lorsque l'Azerbaïdjan a lancé la guerre, la communauté internationale, y compris la Russie, était entièrement concentrée sur les questions liées à la pandémie de COVID-19. Cependant, nous espérons qu'en coopérant étroitement avec la Russie, ainsi qu'avec nos autres partenaires, nous serons en mesure de gérer et de contrôler la situation régionale, ce qui est très important pour la sécurité mondiale également", a déclaré le Premier ministre.