EREVAN, 21 NOVEMBRE, ARMENPRESS: La Cour Pénale Internationale a émis, jeudi, des mandats d'arrêts à l'encontre du Premier ministre israélien, son ex-ministre de la Défense et le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deïf, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
Les mandats de la Cour pénale internationale concernent des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité qui auraient été commis dans la bande de Gaza.
Dans un communiqué, la CPI estime avoir "des motifs raisonnables de croire" que Netanyahu et Gallant "portent la responsabilité pénale" de ces crimes : "Le crime de guerre consistant à utiliser la famine comme méthode de guerre", et des"crimes contre l’humanité" parmi lesquels des "meurtres, persécution et autres actes inhumains".
« Les Etats-Unis rejettent catégoriquement la décision de la Cour [pénale internationale] d’émettre des mandats d’arrêt contre de hauts responsables israéliens », a réagi, jeudi 21 novembre, un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. « Nous restons profondément préoccupés par l’empressement du procureur à réclamer des mandats d’arrêt et par les erreurs troublantes dans le processus qui a mené à cette décision », a-t-il ajouté dans une réaction transmise à l’Agence France-Presse, en répétant que, selon Washington, « la CPI n’était pas compétente juridiquement dans cette affaire ».
Donald Trump n’a pas encore réagi à ces mandats d’arrêt, mais son futur conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz, a promis une « réponse forte » au « biais antisémite » de la CPI quand le président élu prêtera serment en janvier.