Les négociations directes avec les États-Unis sont inacceptables pour l’Iran, selon Baghaï
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Les négociations directes avec les États-Unis ne seraient ni efficaces ni acceptables pour l’Iran.
Selon Armenpress, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, l’a déclaré lors d’une rencontre avec des journalistes.
Il a précisé que le sultanat d’Oman avait joué un rôle de médiateur approprié lors des négociations indirectes entre l’Iran et les États-Unis, qui se sont tenues le 12 avril, ajoutant que Téhéran reste en contact avec Mascate pour déterminer le lieu du prochain cycle de négociations.
D’après l’agence iranienne Tasnim, le porte-parole a indiqué que la prochaine phase des pourparlers ne se tiendra probablement pas à Oman, tout en soulignant que le format et le cadre des négociations resteront inchangés.
« Les négociations indirectes sont une méthode traditionnelle. Elles ont déjà été utilisées dans le passé et sont fondées sur une expérience avérée. Nous devons choisir une méthode dont l'efficacité est assurée », a-t-il déclaré.
Baghaï a également expliqué que l’une des raisons pour lesquelles l’Iran préfère les négociations indirectes avec les États-Unis est la politique contradictoire de Washington.
« Les États-Unis ne peuvent pas poursuivre une politique de pression et de menaces tout en appelant en même temps à des négociations directes », a-t-il souligné, ajoutant que Washington devait résoudre ce paradoxe.
Les délégations iranienne et américaine ont tenu un cycle de négociations indirectes à Mascate le 12 avril, avec la médiation du ministre des Affaires étrangères d’Oman. Les deux parties se sont dites satisfaites des premières étapes.
La prochaine phase des négociations est prévue pour le 19 avril.