Le Premier ministre répond aux déclarations de Bakou selon lesquelles toutes les questions importantes devraient être incluses dans le traité de paix

EREVAN, 11 SEPTEMBRE, ARMENPRESS: Le projet de traité de paix entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan comprend 13 articles entièrement acceptés et 3 articles partiellement acceptés. Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a fait cette déclaration lors d'une séance de questions-réponses avec les membres du gouvernement à l'Assemblée nationale, en réponse à une question du député de la faction « Contrat civil " Lilit Minasyan.

Mme Minasyan a rappelé au Premier minnistre que l'Arménie a récemment proposé à l'Azerbaïdjan de signer un traité de paix basé sur les 13 articles convenus et d'aborder les trois points restants par le biais de négociations ultérieures. Cependant, l'Azerbaïdjan a rejeté cette proposition, déclarant que si 80 % du traité est convenu, il est inacceptable de supprimer les clauses non convenues du projet. Minasyan a demandé la position du Premier ministre sur cette question.

Le Premier ministre a déclaré que le titre, le préambule et 13 articles du traité de paix ont été entièrement acceptés. « Trois articles supplémentaires ont été partiellement acceptés. Cela signifie que certaines phrases de ces articles sont acceptées, tandis que d'autres ne le sont pas. Un article n'a fait l'objet d'aucun accord. Par exemple, les projets initiaux du traité de paix comprenaient 18 articles, mais certains ont été supprimés par la suite. L'Azerbaïdjan lui-même a annoncé la suppression de l'article concernant le déblocage des communications. Nous proposons maintenant de signer ce qui a été convenu », a souligné M. Pashinyan.Selon lui, le projet de traité de paix contient un article qui stipule qu'il existe un mécanisme permettant aux parties de se consulter en permanence au sujet de la mise en œuvre de ce traité.Cela impliquera un organe de type commission et suppose l'établissement de relations diplomatiques.

Le Premier ministre a fait remarquer qu'aucun traité au monde ne peut répondre à toutes les questions. Même les accords comportant 40, 50 ou 60 articles ne couvrent pas toutes les questions importantes. Les pays développent continuellement leurs relations et s'engagent dans des discussions. « Nous proposons de signer ce qui a été convenu et d'aller de l'avant. Si l'on part du principe que nous devons traiter toutes les questions importantes avant de signer, cela signifie que nous ne signerons jamais », a déclaré M. Pashinyan.