La Fondation Boghossian de Bruxelles inaugure l'exposition Armenia

BRUXELLES, 13 NOVEMBRE, ARMENPRESS: La Fondation Boghossian de Bruxelles a ouvert l'exposition Armenia. Contempler le sacré, qui sera ouverte jusqu'au 10 mars 2024.

En partenariat avec Iconem, des vidéos immersives proposent aux visiteurs une expérience unique en découvrant des sites historiques menacés tels que les monastères emblématiques de Geghard, Haghpat, Hayravank, Kirants et Arakelots, ainsi que les sites de Surp Hovannes - Meghri et Deghdznut.

L'exposition présente également des pièces exceptionnelles provenant du Musée Arménien de France. Miniatures, manuscrits, objets liturgiques précieux, jamais exposés au public, sont présentés aux côtés d'œuvres d'artistes contemporains tels que Sarkis, Mekhitar Garabedian, Antoine Agoudjian, Jean Boghossian, Aïda Kazarian et Pascal Convert.

La ministre belge des Affaires étrangères Hadja Lahbib, l'ambassadeur d'Arménie en Belgique Tigran Balayan, ainsi que d'autres personnalités et artistes ont assisté à la cérémonie d'ouverture.

"Aujourd'hui, nous découvrons des valeurs historiques qui, malheureusement, ne sont plus accessibles en raison du conflit du Karabakh. Cette exposition est à la fois inspirante et triste, compte tenu de la situation sur le terrain, et nous rappelle que nous devons préserver tout cela et œuvrer à la préservation de la paix et de la culture", a déclaré la ministre des Affaires étrangères, Mme Lahbib, à la correspondante d'Armenpress à Bruxelles, Lilit Gasparyan.

"Même les événements tragiques de ces dernières semaines témoignent du fait qu'il s'agit d'une histoire de souffrance", a déclaré Louma Salamé, directrice de la Fondation Boghossian et commissaire de l'exposition. "Néanmoins, le charme demeure inchangé, en raison du patrimoine architectural et culturel unique qui caractérise cette civilisation", a ajouté Mme Salamé, précisant que l'exposition présentera des monuments encore debout, ainsi que ceux qui ont été perdus ou qui sont aujourd'hui menacés.

Antoine Agoudjian et Aida Ghazaryan, deux artistes dont les œuvres sont exposées, s'accordent à dire que les arts sont d'une importance vitale pour l'identité arménienne.