Mirzoyan : « Nos propositions pour la mise en place de mécanismes de contrôle des incidents frontaliers et des armements restent valables pour l’Azerbaïdjan »

EREVAN, 29 JUILLET, ARMENPRESS: Les ministres des Affaires étrangères de l’Arménie et de Chypre ont abordé les développements régionaux et la situation générale entourant les deux pays lors de leur rencontre du 29 juillet, a informé le ministre arménien des Affaires étrangères Ararat Mirzoyan lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre chypriote des Affaires étrangères Konstantinos Kómbos.

«Il est évident que notre partenariat, notre amitié et notre coopération se sont encore renforcés en raison de la nécessité de surmonter les défis communs.

Nous avons travaillé en étroite collaboration et nous continuerons à le faire tant que subsisteront les problèmes, y compris les questions humanitaires, auxquels nos peuples sont confrontés en raison des conflits et des difficultés. Nous apprécions profondément l'aide fournie par Chypre aux Arméniens déplacés de force du Haut-Karabakh», a déclaré le ministre arménien des Affaires étrangères.

Mirzoyan a également ajouté que l'Arménie a démontré son engagement envers la paix et la stabilité par ses actions.

«Dans ce contexte, nous avons toujours exprimé notre solidarité avec la République de Chypre en soutenant les efforts pour trouver une solution juste et durable au problème chypriote, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et au droit international. Cet engagement est également reflété dans notre vision pour instaurer une paix stable dans notre voisinage immédiat, le Caucase du Sud. J'ai informé mon homologue des récentes discussions, en soulignant l'importance de la signature d'un traité de paix avec l'Azerbaïdjan, qui garantirait la reconnaissance mutuelle de l'intégrité territoriale basée sur la Déclaration d'Alma-Ata de 1991. J'ai également souligné l'importance de poursuivre le processus de délimitation des frontières sur la base de cette déclaration et des frontières de 1991. Je crois que cette position est à la fois claire et cohérente. De plus, elle a été renforcée par nos propositions visant à créer des mécanismes de gestion des incidents frontaliers et de contrôle des armements, pour lesquels nous n'avons pas encore reçu de réponse et qui demeurent en vigueur. Je pense que nous devons saisir ce moment historique pour clore le chapitre de l'hostilité et préparer un avenir meilleur pour le développement économique et la prospérité de toute la région », a-t-il noté.