Droit

Les cas de violence envers les enfants peuvent être conjurés en comblant les lacunes législatives et en améliorant la sensibilisation du public

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Les cas de violence envers les enfants peuvent être conjurés en comblant les lacunes législatives et en améliorant la sensibilisation du public

EREVAN, 29 JUILLET, ARMENPRESS: Les cas de violence envers les enfants peuvent être prévenus en comblant les lacunes législatives et en améliorant la sensibilisation de la société, a déclaré Janna Hakobian, responsable du departement des Mandats Conventionnels au Bureau du Défenseur des Droits de l’Homme d’Arménie.

Elle a souligné que des lacunes législatives, un manque de coopération entre les autorités compétentes et une sensibilisation insuffisante du public contribuent à la persistance de ce problème, en commentant la vidéo qui a circulé sur Internet le 26 juillet, où l’on voit une employée d’une maternelle du village de Petit Vedi, dans la région d'Ararat, maltraiter un enfant.

Elle a précisé que le rapport annuel du Défenseur des Droits de l’Homme accorde une grande importance à l’analyse, la prévention et la réponse aux cas de violence, ce qui reflète les efforts nécessaires de l'État pour adresser et réguler cette question de manière adéquate.

«Nous nous concentrons principalement sur l'examen du travail et de la coopération des autorités compétentes de l'État. Par exemple, pour ce cas particulier, quel type de soutien a été fourni ? L'État a-t-il pris les mesures nécessaires pour enquêter de manière approfondie sur l'incident et, si besoin, agir sur tous les aspects ?

Les problèmes identifiés en matière de violence contre les enfants sont nombreux, et les cas soulèvent des questions spécifiques liées à la législation et aux stratégies globales. Il y a aussi des problèmes de manque de coopération, où les autorités compétentes ou les agences ne réagissent pas aux incidents de violence et ne collaborent pas entre elles», a souligné Mme Hakobian.


En abordant les lacunes législatives concernant ce problème, Mme Hakobyan a souligné la nécessité de définir des mécanismes clairs pour la prévention de la violence.

Il est essentiel de déterminer comment répondre à ces cas dans tous les établissements, y compris les écoles, les jardins d'enfants et autres institutions. Elle a précisé qu'en matière de modifications législatives, une nouvelle disposition a été adoptée cette année, précisant les autorités responsables de la réponse à la violence contre les enfants et de leur coopération mutuelle.

 Ces autorités incluent le ministère de l'Éducation, de la Science, de la Culture et du Sport, la police, les établissements éducatifs, ainsi que les organes de tutelle et de protection. Cette réglementation vise à combler les lacunes persistantes en définissant clairement les voies de coopération et les procédures à suivre en fonction des cas.

« Récemment, le ministère de l'Éducation, de la Science, de la Culture et du Sport a élaboré un guide sur la manière de détecter les cas de violence contre les enfants dans les écoles et sur les plans à mettre en place pour y faire face. Malheureusement, il faut noter que nos observations montrent que plusieurs écoles ne sont pas encore au courant de cette nouvelle réglementation, qui exige la présence d'un spécialiste dédié à ce problème. Elles ne savent pas comment réagir face à ces situations, ce qui met en évidence un manque de sensibilisation », a souligné la responsable du département des mandats conventionnels du Bureau du Défenseur des Droits de l'Homme.

AREMNPRESS

Arménie, Erevan, 0002, Martiros Saryan 22

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