STEPANAKERT, 15 AOÛT, ARMENPRESS: Un homme est mort de faim au Haut-Karabakh en raison du blocus azéri en cours, a déclaré le Défenseur des droits de l'homme du Haut-Karabakh (Artsakh), Gegham Stepanyan, dans un communiqué.

Selon les informations reçues par le bureau du défenseur des droits de l'homme du Haut-Karabakh et les recherches menées par son personnel, un résident de Stepanakert, K. Hovhannisyan, né en 1983, est décédé des suites d'une malnutrition chronique, d'une carence en protéines et en énergie.

Selon les conclusions de l'examen médico-légal et le certificat de décès de K. Hovhannisyan, son décès est dû à : "dystrophie alimentaire sévère (épuisement général dû à un apport prolongé et incomplet de nutriments, œdème, troubles de toutes les formes de métabolisme avec modifications des organes et leurs troubles fonctionnels), cachexie, carence protéino-énergétique, kwashiorkor (un type spécifique et sévère de trouble de l'alimentation qui se développe en cas de teneur insuffisante en protéines dans les aliments, le développement de la maladie est favorisé par des conditions de vie difficiles, un faible niveau de vie), pneumonie polysegmentaire bilatérale avec prédominance de l'élément croup à droite, œdème pulmonaire, métobolie mixte, encéphalopathie hypoxique, dystrophie des organes internes - reins, anémie, état septique, hydrothorax droit, malnutrition chronique".

Les conséquences catastrophiques du blocus de l'Artsakh par l'Azerbaïdjan, qui dure depuis huit mois, sont plus que perceptibles et tangibles dans le secteur de la santé publique, et affectent principalement la situation sanitaire des groupes les plus vulnérables de la société - les enfants, les femmes enceintes, les personnes souffrant de maladies chroniques, les personnes handicapées et les personnes âgées, a déclaré M. Stepanyan.

La situation alimentaire catastrophique causée par le blocus et en particulier le siège complet de deux mois, entraînant la malnutrition des personnes et la menace de la faim, le manque de médicaments nécessaires et l'incapacité de faire fonctionner pleinement le système de santé constituent des menaces directes et indéniables pour les 120 000 habitants de l'Artsakh, a-t-il ajouté.