EREVAN, 20 MARS, ARMENPRESS:  Les actions et les réactions de l'OTSC sont insuffisantes pour l'Arménie, a déclaré le président du Parlement Alen Simonyan.

Il a ajouté que la question ne pouvait être résolue par une simple visite du secrétaire général de l'organisation.

L'expression "l'OTSC quitte la région" signifie que l'OTSC ne prend pas les mesures qu'elle devrait prendre et qu'elle fait preuve d'absence", a déclaré le président, expliquant les commentaires précédents du premier ministre Nikol Pashinyan.

Commentant la remarque d'un journaliste selon laquelle l'OTSC n'a pas dit qu'elle quittait l'Arménie, alors que le secrétaire général de l'organisation s'est rendu dans le pays pour un déplacement officiel, le président de l'AN a déclaré : "Alors, qu'est-ce qu'il a visité ? Qu'est-ce qui a changé ?"

Quoi qu'il en soit, l'Arménie prend ses dispositions, a expliqué M. Simonyan.

"Le fait d'être membre de l'OTSC ne nous empêche pas d'agir. Indépendamment de l'organisation dont nous sommes membres et des conclusions que nous pouvons faire de cette situation, nous continuons à chercher tous les moyens possibles pour assurer la sécurité de la République d'Arménie", a expliqué M. Simonyan. Et sur le plan politique, il est venu et il est parti, qu'ils viennent et qu'ils partent, la question ne sera pas résolue pour autant. Ils viendront et partiront et cela n'empêchera pas, par exemple, une action deux jours plus tard. Nous avons eu cette expérience après la visite de fonctionnaires de plus haut rang", a déclaré le président de lAN, Alen Simonyan.

M. Simonyan a ajouté que, quel que soit le système dont elle fait partie, l'Arménie tentera toujours d'assurer sa sécurité par tous les moyens. Et cela provoque souvent une forte réaction de la part des autres membres de l'OTSC. "C'est la raison pour laquelle ces réactions sont si fortes. En même temps, nous sommes attachés à notre signature. À l'heure actuelle, les actions et les réactions de l'OTSC dont nous disposons sont insuffisantes pour l'Arménie. Et la visite, en assurant la partie théorique pour ainsi dire, je ne sais pas dans quelle mesure elle sera suffisante pour arrêter quoi que ce soit sur le terrain", a déclaré M. Simonyan.