EREVAN, 12 NOVEMBRE, ARMENPRESS. Suite à la guerre de 2020 déclenchée par l'Azerbaïdjan contre l'Artsakh, 40 000 personnes se sont retrouvées sans abri, ont perdu leurs biens, 17 000 objets et infrastructures civils ont été détruits, plusieurs milliers de personnes, dont des civils, ont été tuées et blessées, le sort de beaucoup d'autres est encore inconnu, a déclaré le vice-Premier ministre arménien Mher Grigoryan lors de la session en ligne du Conseil des chefs de gouvernement de la CEI le 12 novembre.

"Malgré les engagements pris le 9 novembre, l'Azerbaïdjan continue de torpiller la mise en œuvre des accords conclus, notamment en maintenant en captivité de nombreux prisonniers de guerre arméniens, ce qui constitue une violation flagrante non seulement du point 8 de la déclaration trilatérale du 9 novembre 2020, mais aussi du droit humanitaire international. En déformant les dispositions des déclarations trilatérales du 9 novembre 2020 et du 11 janvier 2021, l'Azerbaïdjan exagère l'idée du corridor et brandit la menace de l'usage de la force", a déclaré le vice-Premier ministre.

Il a déclaré que le conflit du Haut-Karabakh ne peut être réglé par la force.

"Le règlement du conflit pourrait être obtenu par des négociations pacifiques, exclusivement sous le mandat de la coprésidence du groupe de Minsk de l'OSCE. Afin d'apaiser la situation et d'entrer dans une phase de développement pacifique pour la région, il est nécessaire que l'Azerbaïdjan adopte une position constructive en refusant la politique de haine, la rhétorique agressive et les actions hostiles", a déclaré Grigoryan.