Le Premier Président et le Premier ministre actuel: quid de leurs relations

EREVAN, LE 23 FÉVRIER, ARMENPRESS: Levon Ter-Petrossian, premier Président d’Arménie, à fait publier un grand article sur le site ilur.am dans lequel il évoque ses relations avec le Premier ministre dans le contexte des rumeurs et dans l’intention de les réfuter.

«Pourquoi, contrairement à mes habitudes, aurais-je alors décidé d’en parler personnellement?J’assure que ce n’est pas pour me défendre, mais pour que Nikol Pachinian ne soit pas accablé de fausses accusation.», a noté M. Ter-Petrossian.

Beaucoup tendent à croire que le Premier ministre est le «Fils politique» du premier Président et qu’il était conseillé par lui. Levon Ter-Petrossian considère absurde tous ses rumeurs. «Je voudrais vous rappeler qu’après 2012 j’ai rencontré M. Pachinian seulement un fois, le 16 juillet 2018 et le service de presse du Gouvernement arménien a publié un communiqué à cette intention. Après cette rencontre je n’ai eu aucun contact ni personnellement, ni par un quiconque intermédiaire … si certains croient qu’il est possible de guider M. Pachinian par des conseils ou lui dicter quelque chose c’est que soit ils se méprennent, soient ne connaissent pas du tout sa personnalité ou c’est à leur aune qu’ils le mesure. Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi indépendant et autonome.»

Le premier Président a également évoqué une thèse qui leur serait imputée à tort: «Je vais dire d’emblée que ni moi, ni M. Pachinian n’avons jamais utilisé la thèse «Terrains contre la paix». C’est un mensonge, inventé par des personnes malveillantes et facile à manipuler. En ce qui concerne la question du règlement du conflit du Haut-Karabakh, contrairement aux trois Présidents arméniens, le programme de M. Pachinian n'est pas connu. Il s’est contenté de se prononcer uniquement sur certains principes, en particulier, sur son refus de négocier au nom du Haut-Karabakh, comme l'ont fait M.Kotcharian et M. Sarkissian et il a mis l’accent sur la nécessité de restaurer le statut de partie de plein droit du conflit que le Haut-Karabakh avait jadis. Je tiens à noter que quel que soit le programme de M. Pachinian, ce sera son propre programme comme il en a été pour moi, pour M. Kotcharian et M. Sarkissian. Chaque dirigeant d’Arménie est responsable pour son programme quel que soit les similitudes avec les programmes de ses prédécesseurs.»

Levon Ter-Petrosian a réaffirmé le soutien du «Congrès national arménien» aux efforts de nouvelles autorités pour la prospérité et le développement du pays.