Économie

Une alternative pour palier à l’injustice sociale causée par l’instauration de l'impôt à taux unique proposée par le député Babken Tounian

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Une alternative pour palier à l’injustice sociale causée  par l’instauration de l'impôt à taux unique proposée par le député Babken Tounian

EREVAN, LE 11 FÉVRIER, ARMENPRESS: Selon les amendements au Code fiscal arménien, de nouveaux taux d’imposition sur le revenu seront instaurés à partir du septembre 2019 (23 %). Le taux régressera chaque année de 1% à parir de 2020 et chutera à 20 % en 2023. Selon Babken Tounian, économiste, député du groupe parlementaire «Mon pas», l’impôt à taux unique permettrait de réduire le marché parallèle mais causerait de l’injustice sociale.

Au cours d’un entretien accordé à «Aremnpress», il a expliqué comment faire de sorte qu’il n’y ait pas d’injustice sociale.

«Cette controverse sur l’impôt à taux unique ou progressif a toujours existé. C'est un débat interminable entre différents économistes. Le taux unique a été proposé pa le Gouvernement dans le but de résoudre le problème qui surgit à cause du décalage entre les taux de l'impôt sur le revenu et celui sur les bénéfices qui entraîne très souvent le recèl du salaire réel des employés par les employeurs. De ce fait, ce changement vise à réduire le marché parallèle. Certes, cela provoque un sentiment d’injustice car la charge fiscale pour ceux qui gagnent peu reste le même, mais elle se réduit pour ceux qui gagnent plus. Il en découle que le Gouvernement agit au profit de ceux qui ont un salaire élevé. », a dit l’économiste en ajoutant que c’est pour cette raison qu' une alternative avait été élaborée avec d’autres députés pour remédier à l’injustice sociale qui en résultait.

Il a noté qu’il se pourrait que parallèlement à l'impôt à taux unique un seuil d’exonération d'impôt sur le revenu soit établi. «Actuellement on essaye de comprendre son influence, notamment en matière des dépenses budgétaires. », a dit M. Tounian en précisant qu’il faudrait pas risquer la sécurité financière non plus et qu’il fallait peser les pertes et les bénéfices.[...]

N’importe quelle décision ou loi peut avoir des détracteurs et des défenseurs.Les intérêts de toutes les parties ne peuvent pas être prise en compte. «Néanmoins, le Gouvernement a une telle légitimité et un si grand mandat qu’il peut prendre des décisions qui pourraient ne pas être populaires mais propice au développement économique. »,a conclu le député.

Anna Grigorian

AREMNPRESS

Arménie, Erevan, 0002, Martiros Saryan 22

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