Un système de passeport biométrique moderne et sécurisé sera introduit en Arménie
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Le Gouvernement de la République d'Arménie a signé un contrat avec la société française IDEMIA, qui a remporté l'appel d'offres pour la mise en place du système de passeports biométriques. Cette société sera chargée de l'implémentation et de la maintenance du système de passeports biométriques en Arménie. Le contrat a été signé entre le ministère de l'Intérieur de la République d'Arménie (représenté par la ministre de l'Intérieur Arpine Sargsyan) et la société "HAYPASS" (représentée par le directeur exécutif de l'entreprise, Régis Boucher).
Selon Armenpress, dans son discours, la ministre de l'Intérieur Arpine Sargsyan a précisé que la phase de négociations a commencé en 2022-2023, et que le processus a été relativement long.
«Pour nous, il est extrêmement important que la République d'Arménie dispose d'un système biométrique et modernisé, qui permettra de résoudre les problèmes accumulés au cours des dernières années et de fournir des conditions modernes à nos citoyens. Le processus plus intense a commencé au début de l'année 2023, coïncidant avec les travaux de formation du ministère de l'Intérieur, c'est pourquoi le ministère a pris la direction de l'organisation du processus.
Nous avons également largement étudié le marché, et par conséquent, le contrat final, qui a été signé aujourd'hui avec un partenaire privé, est assurément un système ultra-moderne qui, du point de vue des services fournis aux citoyens, offrira à la République d'Arménie les avantages que les systèmes biométriques apportent généralement aux États dans le cadre de leurs activités de gouvernance», a déclaré Mme Sargsyan.
La ministre de l'Intérieur a ajouté qu'il s'agit, dans le cadre de la loi, du premier projet de ce type mené dans le contexte de la coopération entre l'État et une entreprise privée, ce qui constitue également une excellente occasion de tester et d'appliquer les solutions législatives existantes dans ce domaine.
«C'est également une excellente occasion d'utiliser le potentiel interinstitutionnel, car sous la direction du ministre de l'Intérieur, un comité d'évaluation a été créé, dans lequel des experts de différents ministères étaient impliqués. Ce potentiel a permis de faire avancer le processus et d'obtenir à la fois le paquet de concours et le contrat proprement dit. Nous avons également traversé une phase de qualification assez étendue. Initialement, cinq candidats ont soumis des propositions, dont trois ont été qualifiés, et à la phase finale, l'entreprise française IDEMIA a été désignée gagnante. Pour nous, le facteur qualité a été primordial, et en second lieu, l'élément basé sur la valeur. L'entreprise française fait partie des leaders du secteur. Tous les autres candidats étaient également des entreprises de renom», a déclaré le ministre de l'Intérieur.
Selon Mme Sargsyan, ce processus marque le développement exponentiel du secteur et, du point de vue de la prestation de services publics, il s'agit d'introduire une nouvelle qualité et de permettre aux citoyens arméniens de voyager avec dignité. «Auparavant, nous n'avions pas un tel système, nous n'avions pas les investissements suffisants pour développer et faire avancer ces infrastructures. Bien que le monde moderne utilise déjà de nouveaux outils d'identification des personnes, il existe parallèlement des manifestations profondes de faux documents, ce qui est perçu comme un défi mondial. Nous réalisons une gestion simplifiée en essayant d'identifier visuellement les individus, donc le nouveau système sera beaucoup plus moderne. Le système sera mis en place dans un certain laps de temps, car il s'agit d'un système soigneusement planifié qui nécessite du temps pour garantir un travail de qualité et organiser les bons processus», a expliqué la ministre de l'Intérieur.
Ella a informé que l'entreprise IDEMIA devra avoir son bureau en Arménie, et c'est dans ce cadre que l'accord a été signé, avec la supervision du Premier ministre Nikol Pashinyan et du vice-Premier ministre Mher Grigoryan pour les travaux organisationnels. Mme Sargsyan a précisé que pour la mise en œuvre complète du système, une période d'un an a été définie, au cours de laquelle le partenaire privé pourra implémenter harmonieusement le système des passeports biométriques en Arménie, afin que les citoyens puissent recevoir de nouveaux documents biométriques. Ce système est également une condition préalable importante pour garantir des conditions privilégiées aux postes-frontières.
«Pendant le concours, nous avons été aussi transparents et impartiaux que possible, car notre objectif était que ce système soit exemplaire, afin de pouvoir conclure des contrats similaires à l'avenir en Arménie avec ce format. Nous avons respecté tous les critères qui permettront de considérer cet accord comme exemplaire et de bâtir les futurs contrats sur cette base», a souligné Mme Sargsyan.