Mirzoyan: nous ne voyons pas la volonté politique de l'Azerbaïdjan de signer un traité de paix

EREVAN, 2 OCTOBRE, ARMENPRESS: Le ministre arménien des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, a déclaré en marge du Forum de Varsovie sur la sécurité :

« Nous, la partie arménienne, avons été très constructifs au cours des négociations. Vous savez, il y a de bonnes et de mauvaises nouvelles. La bonne nouvelle, c'est que nous avons réussi, nous avons réussi d'une manière ou d'une autre à obtenir quelques succès avec la partie azerbaïdjanaise. Par exemple, nous avons récemment adopté le tout premier document juridique entre les deux pays, le règlement sur le travail conjoint des commissions frontalières respectives. Ces commissions travaillent sur la délimitation de la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Dans ce document, nous avons réussi à nous mettre d'accord sur le fait que la base du processus de délimitation devrait être la Déclaration d'Alma-Ata de 1991, ce qui est un véritable exploit. Pour ne pas vous surcharger de détails, je dirai simplement que la déclaration d'Alma-Ata de 1991 a été adoptée par 12 Républiques de l'ex-Union soviétique. Selon ce document, les républiques ont reconnu que les anciennes frontières administratives entre nous, les Républiques socialistes soviétiques, sont devenues des frontières interétatiques internationalement reconnues. Cela signifie que nous avons une frontière avec l'Azerbaïdjan, tout en commençant à délimiter cette frontière, nous disposons d'un terrain solide, d'une base solide », a déclaré le ministre des Affaires étrangères.

« La mauvaise nouvelle, c'est qu'il y a d'autres sujets autour desquels nous négocions, par exemple, le document le plus complet, le traité de paix. Imaginez une situation où nous avons presque achevé et finalisé le texte du traité de paix, où il y a un projet mais où nous ne le signons pas », a déclaré M. Mirzoyan, notant que la partie azerbaïdjanaise est réticente à signer ce document de paix, cet accord de paix, pour certaines raisons.

« Pour certains calculs, ils proposent à chaque fois de nouvelles conditions préalables et nous voyons qu'ils ne veulent pas signer le document. Cette fois-ci, ils disent qu'il y a d'autres choses qui pourraient être convenues, mais nous pensons qu'il n'y a pas d'accord unique au monde entre deux pays qui régisse tous les aspects, toutes les sphères de leurs relations, alors que nous pouvons signer ce document très sérieux et continuer ensuite à négocier les questions restantes. Nous ne voyons pas cette volonté politique du côté azerbaïdjanais », a déclaré le ministre des Affaires étrangères.