Le Médiateur de l'Artsakh publie un rapport extraordinaire sur les détails de l'attaque terroriste azerbaïdjanaise

EREVAN, 8 MARS, ARMENPRESS: Le défenseur des droits de l'homme de la République d'Artsakh a publié un rapport sur l'opération terroriste commise par le groupe de sabotage des forces armées azerbaïdjanaises le 5 mars 2023. ARMENPRESS rapporte que le rapport résume les faits recueillis par le bureau du défenseur des droits de l'homme de la République d'Artsakh concernant l'acte terroriste, qui ont été obtenus à la suite des activités d'enquête, des autorités compétentes et des sources ouvertes.

"Selon les faits recueillis, l'acte terroriste planifié a eu lieu le 5 mars vers 10 heures du matin.

La voiture de police a quitté Stepanakert vers 9h30, avant d'être parquée devant le bâtiment administratif du ministère de l'intérieur de la République d'Arménie. Il y avait 4 officiers de police dans la voiture : Le lieutenant-colonel Armen Babayan, le major Davit Danielyan, le lieutenant Ararat Gasparyan et le lieutenant Davit Hovsepyan.

Les faits recueillis montrent clairement que la voiture partait de Stepanakert, de sorte que les affirmations de la partie azerbaïdjanaise selon lesquelles la partie arménienne transportait des armes et des munitions de la République d'Arménie vers l'Artsakh sont sans fondement et fausses. Dans la voiture des policiers de l'Artsakh quittant Stepanakert, il n'y avait que des documents officiels et leurs armes personnelles.

Après environ 30-40 minutes de conduite, les policiers ont remarqué que des pierres étaient alignées sur la route, ce qui bloquait la circulation. La voiture s'est arrêtée.

5 membres du groupe de sabotage azerbaïdjanais sont sortis de derrière les pierres, habillés en vêtements militaires, masqués, armés de fusils d'assaut et pointant les canons des fusils d'assaut vers la voiture.

Le conducteur de la voiture a essayé de faire demi-tour, mais à ce moment-là, les cinq membres du groupe de sabotage azerbaïdjanais, situés à l'avant, ainsi que dix autres membres du groupe de sabotage, qui étaient à l'affût sur les côtés droit et gauche de la route, ont commencé à tirer sur la voiture. Les tirs se sont poursuivis pendant environ 10 minutes.

L'examen externe de la voiture montre clairement que des centaines de tirs ont été effectués sur la voiture par le groupe de sabotage azerbaïdjanais.

Après l'arrêt des tirs, 3 membres du groupe de sabotage azerbaïdjanais se sont approchés de la voiture, l'ont prétendument inspectée et ont tiré des coups de contrôle sur le conducteur de la voiture et le passager assis à côté du conducteur. Cependant, selon le témoignage du policier qui a survécu, les Azerbaïdjanais n'ont pas ouvert la porte du compartiment arrière de la voiture, n'ayant vraisemblablement pas remarqué qu'il y avait également des passagers dans le compartiment arrière.

Ensuite, les membres du groupe de sabotage azerbaïdjanais ont commencé à quitter le lieu du crime pour rejoindre leurs bases armées situées sur la colline en face de la route.

Les tirs de représailles de la partie arménienne pendant la retraite des Azerbaïdjanais ont fait des victimes et des blessés parmi les membres du groupe de sabotage azerbaïdjanais.

Environ 30-40 minutes après l'attaque terroriste, des représentants des troupes russes de maintien de la paix sont arrivés. Leur intervention a permis d'arrêter les tirs.

Après l'intervention de la partie russe, la partie azerbaïdjanaise a continué à battre en retraite, emportant avec elle les morts et les blessés du groupe de sabotage azerbaïdjanais.

Les soldats de la paix russes ont prodigué les premiers soins sur place à A. Gasparyan et D. Hovsepyan et les ont emmenés à l'hôpital", indique le rapport.

Suite à l'attaque azerbaïdjanaise, le lieutenant-colonel Armen Babayan et le major Davit Danielyan ont été tués sur place, et le lieutenant Ararat Gasparyan est décédé alors qu'il était transporté à l'hôpital. Le lieutenant Davit Hovsepyan a été blessé par un tir dans la poitrine et se trouve au centre médical républicain. Il a subi une intervention chirurgicale et se trouve dans l'unité de soins intensifs sous la supervision des médecins, sa vie n'est pas en danger.