Le Premier ministre Pashinyan considère que l'établissement de la paix est réaliste

EREVAN, 3 MAI, ARMENPRESS: Les systèmes de sécurité et de stabilité dans le Caucase du Sud ont été déformés ou sont en train de l'être, créant des défis sécuritaires supplémentaires qui peuvent être surmontés en établissant la paix, rapporte ARMENPRESS. Le Premier ministre Nikol Pashinyan a déclaré lors de la séance de questions-réponses Parlement-Cabinet, répondant à la question de Sargis Khandanyan, président de la Commission permanente des relations extérieures de l'Assemblée nationale, qui a demandé à présenter l'évaluation par le Premier ministre de la situation stratégique autour de l'Arménie et dans la région.

"Avant d'évaluer la situation stratégique dans notre région, il faut noter que la situation stratégique internationale a un impact direct sur la situation stratégique dans notre région. Je dois dire que les événements qui ont eu lieu dans notre région ont également eu un certain impact sur l'évolution de la situation internationale, et l'évaluation stratégique est que les systèmes de sécurité et de stabilité dans notre région ont été déformés ou sont déformés ou sont en train d'être déformés, ce qui signifie que nous sommes confrontés à des défis supplémentaires en matière de sécurité. En d'autres termes, le système qui était à l'origine censé garantir la sécurité et la stabilité dans notre région ne fonctionne manifestement pas avec suffisamment d'efficacité. Dans ce sens, notre tâche stratégique est de gérer les défis causés par cette déformation ou d'aplanir les complications qui en découlent", a déclaré M. Pashinyan.

Le Premier ministre a présenté les méthodes permettant de surmonter les éventuelles attaques sécuritaires.

"Il peut y avoir une proposition ou une approche selon laquelle de nouvelles composantes devraient être ajoutées à cette architecture de sécurité globale, mais il n'est pas certain que cela garantira la sécurité stratégique en soi, parce que les nouvelles composantes peuvent, bien sûr, gérer certains des risques existants, mais d'un autre côté, elles peuvent à leur tour apporter de nouveaux risques.

Si nous posons la question de savoir qui ou quoi peut garantir la sécurité de la République d'Arménie, la réponse est sans équivoque : la sécurité peut être assurée par une paix globale", a déclaré M. Pashinyan.

Le Premier ministre a également abordé une autre question, celle de savoir si la paix est réaliste et possible.

"Oui, bien sûr, la paix est possible, mais il devrait également être possible d'enregistrer plus en détail comment la paix est possible. Le problème, c'est qu'il y a deux composantes. La première est la détermination politique de parvenir à la paix, la seconde est le détail des paramètres pour parvenir à la paix. Il est évident que nous avons la volonté politique de parvenir à la paix. La question est de savoir dans quelle mesure nous parviendrons, à l'issue du processus de négociation, à définir des paramètres de paix acceptables pour la République d'Arménie ou pour le peuple arménien. Oui, il est possible que la paix soit réellement possible avec des paramètres fondamentalement acceptables pour la République d'Arménie et le peuple de la République d'Arménie, mais il est possible que la paix soit réellement possible avec des paramètres fondamentalement inacceptables pour la République d'Arménie et le peuple de la République d'Arménie.

Par conséquent, notre tâche consiste à équilibrer et à rapprocher autant que possible la réalité, l'acceptabilité et le contexte émotionnel lié à la question, afin de les mettre au même niveau et sur le même terrain. Je ne peux pas dire dans quelle mesure cela sera possible, mais je peux affirmer que nous ferons tout pour y parvenir", a conclu M. Pashinyan.