EREVAN, LE 19 DÉCEMBRE, ARMENPRESS: le magazine d’actualité hebdomadaire britannique «The Economist» a reconnu Arménie pays de l’année.  Le titre «Pays de l’année» a été conféré à l’Arménie pas parce qu’elle est la plus influente, ni la plus riche, ni qu’elle a la meilleure cuisine, mais pour le progrès.  «Quel est le pays qui a le plus amélioré lors de ces 12 mois», s’est demandé l’hebdomadaire.

Comme le rapporte «Armenpress», la réponse a cette question n’a pas été facile à trouver pour l’ hebdomadaire. Quelques pays, tels que la Grande Bretagne, l’Irlande ainsi que deux pays de l'Amérique latine: Pérou et Equateur qui renforcent leur système judiciaire ont été proposés pour le titre «Pays de l’année».

Enfin, le choix s’est arreté sur trois pays. L’un de ces pays était la Malaisie, où les citoyens avait changé le Premier ministre par des élections, car ce dernier ne pouvait pas expliquer la présence de 700 millions de dollars sur son compte bancaire.

Le deuxième pays était l’Ethiopie pour laquelle l’année n’était pas standard: le parti au Gouvernement a choisi un leader réformateur. Il a libéré les prisonniers politiques et promis de réelles élections en 2020.

Le troisième pays était l’Arménie, ou Serge Sarkissian avait essayé de continuer à diriger le pays en se proclamant Premier ministre. Ce qui avait débouché sur des protestations de rues. La lutte pacifique des rues a résulté en un changement du pouvoir. Nikol Pachinian, ancien député charismatique et barbu est arrivé au pouvoir et mène une lutte contre la corruption. Son parti a recueilli 70 % des votes aux élections législatives anticipées.

L’hebdomadaire a souligné que ce pays avait la chance de réinstaurer la démocratie. «C’est pourquoi l’Arménie est, selon nous, le pays de l’année »,a précisé l’hebdomadaire.