EREVAN, LE 21 OCTOBRE, ARMENPRESS: Le Premier minister par intérim d’Arménie Nikol Pachinian a évoqué la question du règlement du conflit du Karabakh à la rencontre avec les représentants de la communauté arménienne du Liban. Comme le rapporte «Armenpress», Nikol Pachinian a souligné que la question si l’Arménie était prête aux  compromis revenait souvent lors des négociations avec les représentants de la communauté internationale. «D’habitude, je retorque à cette question en demandant si l’Azerbaidjan est prête à faire des concessions. Je ne pense pas que ce soit à l’Arménie de répondre à cette question la première. Je ne saurais pas dire la raison derrière cette logique, mais j’ai senti après mon élection au poste du Premier ministre que, sans que je sache qui et où aurait pris cette décision, ce serait à l’Arménie de répondre à cette question la prmière.Ce n’est pas l’Arménie qui doit y répondre la première. Il faut qu’au moins la réponse soit concertée. Et l’Azerbaidjan, est-elle prête aux concessions ? C’est une question, la reponse  à laquelle  doit être donnée de manière concertée.J’ai dit que nous serons congruents dans n’importe quelle situation. Il est très important d’être adéquat à la situation et il est nécessaire que le gouvernement arménien ne perde jamais le sens de la congruence», a dit Nikol Pachinian.

A propos du cadre du règelment du conflit, Nikol Pachinian a noté qu’il était difficile d’envisager le règlement du conflit sans que le statut d’Artsakh soit déterminé et précisé. «Le fait que le statut et la sécurité d’Artsakh ont un rôle de pivot dans le règlement du conflit est réiteré aussi dans tous nos discours », a ajouté le Premier ministre par intérim Nikol Pachinian. En évoquant la méthodolgie du règlement du conflit, Nikol Pachinian a dit que dans notre réalité il existait une étrange perception dont on ne s’apercevait pas parfois. «Dans la presse, dans les déclarations des hommes politiques il s’immisce parfois des allusions qui font croire qu’il se peut qu’il y ait un gouvernement en Arménié qui puisse décider de résoudre le conflit d’Artsakh en cachette. Y aurait-t-il quelqu’un qui puisse expliquer comment serait-ce faisable. Même au cas où le gouvernement serait tres mauvais, comment serait-il à même de resoudre le conflit du Karabakh en cachette. Je propose de se débarrasser des discours que ce gouvernement a décidé de résoudre le conflit du Karabakh en cachette au détriment du peuple arménien. Je l’ai déjà dit et je le dis souvent lors des négociations, que si les négociations aboutissent à une telle proposition qui m’aurait convaincu et que j’aurais estimé bon à présenter au peuple arménien, je la lui présenterais et c’est lui qui déciderait s’il la voulait ou pas. Si le peuple était en faveur, ce serait très bien, sinon, se serait à moi de décider de ce que je ferais et c’en est une autre question. Ce que je propose dans le contexte du règlement du conflit du Karabakh c’est d’exclure ce complot car ce n’est guère possible, ce n’est pas une question qui pourrait être resolue en cachette», a dit Nikol Pachinian.

Nikol Pachinian a ajouté que  le plus décisif et le plus important c’était la position du gouvernement et du peuple d’Artsakh. «Meme si le peuple d’Arménie et la diaspora estime la proposition bon mais le peuple d’Artsakh la considère mauvais, ce serait une mauvaise proposition. C’est au peuple d’Artsakh que revient d’en décider en premier lieu: la décison du peuple et du gouvernement d’Artsakh est décisif dans le règlement du conflit. Nous ne refusons pas les négociations, mais nous insistons sur le fait que c’est une question nationale et nous devrons la résoudre de la manière que je viens de dire. Donc, le fait qu’un gouvernement donné puisse resoudre cette question par un chemin biaisé s’exclut», a conclu le Premier ministre par intérim d’Arménie.