Société

Le ministère de la Justice lance une "campagne d'information" sur la Convention d’Istanbul

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Le ministère de la Justice lance une "campagne d'information" sur la Convention d’Istanbul

EREVAN, LE 29 JUILLET, ARMENPRESS: Le ministère de la Justice d’Arménie a fait une déclaration sur le processus de ratification de la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique (Convention d'Istanbul), informe le service de presse du ministère.

«Le ministère de la Justice, ayant suivi les débats publics sur le processus de la ratification de la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique, juge nécessaire de donner des informations exhaustives à la société sur le processus de ratification de la Convention et les différentes interprétations qui circulent dans la société sur l’objet régulé par la Convention.», explique le communiqué.

Le communiqué rappelle la date de la signature de la Convention (le 18 janvier 2018) et souligne que l’une des priorités de la politique de l’Etat c’est la garantie de l’égalité factuelle entre les femmes et les hommes reflétée au programme du gouvernement, adopté en février 2019.

Le gouvernement a pris la décision d’entamer le processus de la ratification de la Convention, le 16 mai 2019.

Selon le communiqué, le gouvernement doit s’adresser à la Cour constitutionnelle pour établir sa conformité à la Constitution arménienne avant de soumettre le projet à la ratification de l’Assemblée nationale.

Le ministère met l’accent sur le fait que la Convention ne régule pas la vie et la structure familiale et qu’aucun Etat n’est obligé de revoir la perception traditionnelle de la famille et qu’elle n’a aucun impact sur la législation nationale sur le mariage.

Il précise également que le Convention ne met pas en danger les traditions et valeurs nationales , mais affirme que les traditions, la culture et la religion ne peuvent pas justifier la violence à l’égard des femmes.

Selon le communiqué, le lancement de la campagne pour «la protection des traditions» était une tentative de semer la confusion dans la société.

Il se termine par un appel aux citoyens à s’informer sur les contre-arguments présentés par le ministère aux arguments avancés par les opposants à la Convention par un lien placé dans le communiqué.

AREMNPRESS

Arménie, Erevan, 0002, Martiros Saryan 22

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