Le Premier ministre se dit ému de l'arrestation d'une personne soupçonnée de meurtre dans le cadre de l'affaire du 1e mars

EREVAN, LE 5 JUIN, ARMENPRESS: Le Premier ministre Nikol Pachinian considère que le Service spécial d'enquête travaille de manière cohérente sur l’affaire du 1 mars 2008.

C’est en ces termes que le Premier ministre a commenté l’arrestation d’une personne soupçonnée de meurtre dans le cadre de l’affaire du 1e mars à l’Assemblée nationale,mercredi le 5 juin,

«Cela montre d’abord que le Service spécial d’enquête travaille de manière cohérente. Et nous tous comprenons que pendant les 10 dernières années c’était une dissimulation de tous les faits éventuels et pas une enquête. Et le fait que les douilles ont été remplacées, signifie que tout a été truqué: les personnes, les cas, les acteurs. Et dans ces conditions si le Service spécial d’enquête peut arriver à ce qu’une personne concrète soit arrêtée, j’ai été naturellement très ému. Mais ce n'est qu'une arrestation, nous ne savons pas si une accusation sera déposée ou pas et ce qui se passera, mais tous les meurtres du 1e mars doivent être révélés et je crois qu’il est évident que l’enquête menée du 1e au 2 mars a été dans la direction de la dissimulation.», a dit le Premier ministre.

Nikol Pachinian a noté aussi, que les documents publiés par le groupe chargé de la récolte des faits, démontraient que les fonctionnaires essayaient de dissimuler la vérité.

«Vous vous souvenez probablement des extraits publiés par le groupe chargé de la récolte des faits qui montrent que pendant l'enquête menée par Andranik Kotcharian, les représentants des Forces de police recèlent par tous les moyens possibles cette vérité au lieu de la raconter. Là il y avait un épisode quand un fonctionnaire a dit que les mitraillettes étaient dans le coffre de la voiture et on les avait apportées pour distribuer aux gens. », a dit Pachinian.

Gegham Petrossian, Commandant adjoint des Troupes de Polices en 2008 a été arrêté le 4 juin pour soupçons de meurtre avec l'utilisation d'une arme à feu par le Service spécial d'enquête.