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Les documents du SSN détruits par l’ex-Gouvernement avant la Révolution de velours 2018 ont concerné un grand nombre de gens et d’événements

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Les documents  du  SSN détruits par l’ex-Gouvernement avant la Révolution de velours 2018 ont concerné un grand nombre de gens et d’événements

EREVAN, LE 8 MAI, ARMENPRESS: Le Gouvernement précédent a détruit les documents classifiés du Service de sécurité nationale avant la Révolution de velours 2018, a dit le Premier ministre Pachinian pendant la conférence de presse, ce mercredi.

Après la conférence de presse, quand le Gouvernement répondait aux questions des députés, Arman Babadjanian, député du groupe parlementaire Arménie lumineuse, lui a demandé d’apporter plus de précision à propos de cette affirmation.

Le Premier ministre a répondu que les documents détruits avaient trait à beaucoup de gens et d’événements.

Le député a cherché à savoir quand cette découverte avait été faite et pourquoi aucune poursuite n’avait été engagée. Le Premier ministre a répondu qu’il ne pouvait pas préciser le jour exacte mais que c’était en été dernier.

“Comme la question était délicate, nous ne voulions pas la divulguer, mais vu que le Gouvernement fait face à des interrogations qui indirectement renvoient à ce sujet, comme par exemple si le SSN n’était pas informé de ce qui s’était passé le 1e mars[2018] et comment [serait-ce possible qu’il ne le sache pas], nous comprenons qu’il faut donner des réponses. C’est pourquoi, nous avons décidé d’en parler en public pour que la société soit au courant de ce qui se passé.”, a dit le Premier ministre.

Il a ajouté qu’il serait faux de dire que les documents avaient été détruits, il serait plus juste de dire qu’il n’étaient pas à leur place.

Il a noté qu’il fallait s’assurer que leur évaluation de la situation était juste et qu’une enquête intérieure était menée dans ce but.

  1. Babadjanian a demandé s’il y avait des soupçons que les documents étaient liés à l’affaire du 1e mars 2018. “Il est indubitable qu’ils sont liés à un grand cercle de gens et d’événements. Dans certains cas, il reste des fragments et quand nous allons dans cette direction, nous constatons que le matériel lui-même manque.”, a -t-il répondu en ajoutant que les cas pareils avaient été découvert au fil du temps.
AREMNPRESS

Arménie, Erevan, 0002, Martiros Saryan 22

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