Chef de la Diplomatie arménienne: l'Arménie est préoccupée par le fait que l'Israël vend ses armes à l'Azerbaïdjan mais se dit prêt à se protéger
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EREVAN, LE 4 MAI, ARMENPRESS: Le fait que l'Israël vend des armes à l'Azerbaïdjan reste un sujet de préoccupation pour l’Arménie car c’est une menace de mort mais nous y sommes préparés. Comme en informe «Armenpress», c’est ce qui a été annoncé par le ministre des Affaires étrangères au cours d’un entretien accordé au Jerusalem Post.
«Nous avons un grand sentiment d’identité nationale et de fierté, nous pouvons travailler ensemble dans les secteurs tels que l’agriculture, les hautes technologies, le tourisme, les vols directs, la santé, la culture, etc.», a dit le ministre.
Quant à la vente des armes à l'Azerbaïdjan, le ministre a constaté que la course aux armements dans la région ne pouvait en aucun cas contribuer à la construction de la paix et de la sécurité.
«Cette question a toujours été et restera un sujet préoccupant pour nous. Le fait que l'Israël vend des armes est une menace de mort pour nous. Nous avons constaté de quelle manière cette arme a été utilisée contre notre nation. La question de la sécurité nous préoccupe et nous sommes pleinement convaincus d'être en mesure de nous protéger et vous savez très bien ce que cela signifie. En même temps nous nous engageons à développer la paix et la sécurité dans notre région.»
A l’observation que l’Arménie était en très bonnes relations avec l’Iran, un pays hostile à l’Israël, le ministre a répondu que notre pays était prête à construire des relations avec un partenaire sans exclure celles avec un autre pays.
«Mais nous nous attendons à ce que tous nos partenaires se comportent de cette façon. Nous sommes très sensibles envers les points sensibles de nos partenaires.», a déclaré le ministre des Affaires étrangères.
Quant à ce que l’Israël n’ait pas encore reconnu le Génocide arménien, le ministre des Affaires étrangères a répondu que ce n’était pas surprenant car le peuple arménien était en face de cette injustice depuis 105 ans. «C’est à l'Israël de prendre cette décision et pas à l’Arménie. C’est notre responsabilité collective de réduire aujourd’hui le génocide et les risques des massacres.»