Premier ministre: si auparavant nous adressions nos questions à la Turquie par l’intermédiaire d’un pays tiers, aujourd’hui nous avons une communication directe

Ces dernières années, un dialogue actif s’est établi entre l’Arménie et la Turquie. Comme le rapporte «Armenpress», le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a évoqué ce sujet lors du sommet GLOBSEC 2025 à Prague.

Il a souligné qu’aujourd’hui, les deux pays sont en contact direct, alors qu’auparavant cela n’était pas possible sans la médiation de pays tiers.

«Nous avons eu plusieurs rencontres avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan, et ces rencontres ont été constructives. Certes, il n’y a pas encore de résultats tangibles sur le terrain, mais des progrès importants ont été réalisés. Il y a trois ans, par exemple, si l’Arménie voulait connaître la position de la Turquie sur une question, elle devait passer par un pays tiers. Aujourd’hui, nous avons une communication directe avec nos voisins, et même des échanges quotidiens», a déclaré Pashinyan.

Le Premier ministre espère que ce processus aboutira à l’établissement de relations diplomatiques, à l’ouverture des frontières et au renforcement des liens économiques. Selon lui, ce n’est qu’une question de temps.

«Cela s’inscrit également dans le cadre d’un agenda économique régional plus large. Mais comme je l’ai déjà mentionné, nous avançons de manière cohérente vers l’établissement d’une paix durable. C’est notre devoir, et nous sommes déterminés à y parvenir. Nous voyons aussi la volonté de la Turquie, ainsi que le désir de l’Azerbaïdjan d’atteindre la paix. Certes, il existe certaines nuances à traiter, mais je suis convaincu que nous y parviendrons», a conclu le Premier ministre arménien.