Génocide des Arméniens

Une réception dédiée au 110ᵉ anniversaire du Génocide des Arméniens s’est tenue à l’Hôtel de Ville de Paris

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Une réception dédiée au 110ᵉ anniversaire du Génocide des Arméniens s’est tenue à l’Hôtel de Ville de Paris

Le 24 avril, à l’invitation de la maire de Paris, Anne Hidalgo, une réception dédiée au 110ᵉ anniversaire du Génocide des Arméniens s’est tenue à l’Hôtel de Ville de Paris. Y ont assisté des parlementaires, des membres du Conseil municipal de Paris, des représentants des structures communautaires, culturelles et ecclésiastiques, ainsi que des centaines de Français d’origine arménienne.

Comme le rapporte « Armenpress », en se référant à l’Ambassade d’Arménie en France, des discours ont été prononcés lors de la réception par la maire de Paris, l’ambassadeur d’Arménie en France, Arman Khachatryan, ainsi que les coprésidents du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF).

Dans son discours, l’ambassadeur Khachatryan a exprimé ses remerciements à la maire de Paris pour sa solidarité exceptionnelle et son soutien constant à l’égard de l’Arménie et du peuple arménien. Il a souligné que cela se manifeste notamment par l’organisation annuelle de cette réception à l’occasion de la commémoration du Génocide des Arméniens, ainsi que par les nombreuses résolutions adoptées en faveur de l’Arménie à l’initiative de la maire Hidalgo au sein du Conseil municipal de Paris. Il a rappelé que la France a toujours été aux côtés du peuple arménien au cours de l’histoire, devenant même une seconde patrie pour des milliers d’Arméniens rescapés du génocide, lesquels, en signe de gratitude, ont consacré leur vie au développement et à la défense de la France.

L’ambassadeur d’Arménie a souligné que, malheureusement, le génocide perpétré contre le peuple arménien dans l’Empire ottoman en raison de son appartenance ethnique, la spoliation de ses biens matériels et la destruction de son riche patrimoine historico-culturel, vieux de plusieurs millénaires, n’ont pas été dûment condamnés par la communauté internationale à l’époque. Cette absence de condamnation a favorisé la répétition de nouveaux crimes et atrocités contre l’humanité au cours des décennies suivantes, y compris le nettoyage ethnique perpétré contre les Arméniens du Haut-Karabakh.

Dans ce contexte, l’ambassadeur Khachatryan a affirmé que la République d’Arménie est aujourd’hui devenue l’un des fers de lance de la lutte contre les génocides et les crimes contre l’humanité, consciente de toute la tragédie de ces crimes à travers sa propre histoire.

 

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