David Weytsman: Bruxelles doit continuer à défendre la vérité historique et à lutter contre toute manifestation de déni

Le génocide des Arméniens (en Turquie Ottomane au début du 20ème siècle - ndlr) a ouvert l'une des pages les plus sombres du siècle dernier. David Weytsman, président du Centre bruxellois de sécurité sociale, a déclaré lors d'un entretien avec la correspondante d'Armenpress à Bruxelles.

«Bruxelles, la ville des carrefours et des affrontements, porte la mémoire du monde dans ses murs. Elle ne peut oublier ou taire les tragédies du 20ème siècle. Le génocide arménien de 1915 a ouvert l'une des pages les plus sombres du siècle dernier. Il nous rappelle que la destruction d'un peuple commence souvent par le silence, puis le déni. Ce que l'histoire a déjà produit une fois peut se reproduire si nous n'y prenons pas garde. Aujourd'hui encore, dans un contexte de montée de l'extrémisme et de propos négatifs ou désobligeants, les institutions publiques ont le devoir de nommer les faits, de reconnaître la vérité et de transmettre la mémoire. Bruxelles doit continuer à défendre la vérité historique et à lutter contre toute manifestation de déni », a déclaré Weytsman.