Moyen-Orient

Netanyahou a promis de poursuivre la guerre d'Israël contre le Hamas jusqu'à ce qu'il obtienne une « victoire totale »

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Netanyahou a promis de poursuivre la guerre d'Israël contre le Hamas jusqu'à ce qu'il obtienne une « victoire totale »

EREVAN, 25 JUILLET, ARMENPRESS: Dans un discours enflammé et combatif, Benjamin Netanyahou a appelé mercredi les Etats-Unis et Israël à « rester unis » face à la menace du Hamas et de l'Iran. Il a défendu avec vigueur la guerre menée dans la bande de Gaza et condamné ceux qui manifestent contre, rapporte l’AFP.

La « victoire » d'Israël sera aussi celle des Etats-Unis, a lancé le Premier ministre israélien devant un Congrès américain divisé, après plus de neuf mois de guerre dans la bande de Gaza. « Pour que les forces de la civilisation triomphent, l'Amérique et Israël doivent rester unis », a-t-il dit depuis l'hémicycle de la Chambre des représentants, sous les applaudissements nourris d'élus républicains.

« Au Moyen-Orient, l'axe de la terreur de l'Iran défie les Etats-Unis, Israël et nos amis arabes. Il ne s'agit pas d'un choc de civilisations, mais d'un choc entre la barbarie et la civilisation », a ajouté M. Netanyahou. Le dirigeant de droite israélien a été ovationné des dizaines de fois par le camp républicain, mais plus de 60 élus démocrates dont l'ancienne « speaker » Nancy Pelosi, ont boycotté son discours.

Profitant de cette tribune exceptionnelle, M. Netanyahu a exhorté les Etats-Unis à continuer à livrer à Israël l'aide militaire dont il a besoin, afin d'« accélérer la fin de la guerre ». Washington a suspendu une toute petite partie de son aide - des bombes d'un certain calibre - sans pour autant cesser son soutien.

« Nous ne nous protégeons pas seulement nous-mêmes. Nous vous protégeons (...) Nos ennemis sont vos ennemis, notre combat est votre combat, et notre victoire sera votre victoire », a déclaré le dirigeant, ajoutant que son pays ferait « tout le nécessaire » pour « rétablir la sécurité » à sa frontière nord avec le Liban.

Il s'est encore dit « convaincu » que les efforts pour faire libérer les otages détenus par le Hamas « peuvent être couronnés de succès », remerciant au passage le président Joe Biden, au moment où certains le soupçonnent de traîner des pieds pour conclure un cessez-le-feu sous la pression des membres d'extrême droite de son gouvernement. Dans l'assemblée pour écouter le leader israélien se trouvait notamment Noa Argamani, ex-otage de 26 ans

La visite du Premier ministre israélien, arrivé lundi à Washington, provoque des remous en pleine effervescence politique aux Etats-Unis avec le retrait de Joe Biden de la course à la Maison Blanche. Les Etats-Unis sont le premier allié et principal soutien militaire d'Israël.

Mais l'administration Biden s'est agacée ces derniers mois des conséquences de la riposte israélienne à l'attaque menée le 7 octobre sur son sol par le Hamas, insistant sur la protection des civils et l'entrée de l'aide humanitaire.

M. Netanyahou a, par ailleurs, évoqué la période d'après-guerre à Gaza, disant qu'Israël ne souhaite pas « réoccuper » le territoire palestinien. Il a plaidé « la démilitarisation et la déradicalisation » de la bande de Gaza, avec l'appui d'une « administration civile dirigée par des Palestiniens qui ne cherchent pas à détruire Israël ». « Ce n'est pas trop demander », a-t-il ajouté.

Mais « dans un avenir proche, nous devrons y maintenir un contrôle de sécurité prépondérant afin d'empêcher la résurgence de la violence et de faire en sorte que Gaza ne constitue plus jamais une menace pour Israël ». Mais aucun mot sur un Etat palestinien auquel il est farouchement opposé. A ce sujet, le fossé reste béant entre Washington et Israël.

AREMNPRESS

Arménie, Erevan, 0002, Martiros Saryan 22

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