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L’Irak veut conclure la mission de la coalition contre l'État islamique d'ici septembre 2025

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L’Irak veut conclure la mission de la coalition contre l'État islamique d'ici septembre 2025

EREVAN, 23 JUILLET, ARMENPRESS: Le gouvernement irakien vise à conclure la mission de la Coalition internationale contre l'État islamique, dirigée par les États-Unis, d'ici septembre 2025.

C'est ce qu'a rapporté une source du Conseil de sécurité nationale irakien à l'Agence Nova, ajoutant que le plan est toujours en discussion dans les négociations entre Bagdad et Washington. Selon la même source, les Etats-Unis n'ont pas encore donné leur feu vert pour achever la mission internationale dans les délais indiqués par l'Irak.

 L'objectif du gouvernement irakien est de laisser la place exclusivement aux partenariats de sécurité bilatéraux. Faisant partie de la Coalition internationale contre l'État islamique, le pays accueille encore aujourd'hui environ 2.500 XNUMX soldats américains, ainsi que des centaines de soldats d'autres pays, pour la plupart européens. Selon ce qui a été annoncé hier par l'ambassadeur américain en Irak, Alina Romanowski, un nouveau cycle de dialogue conjoint sur la coopération en matière de sécurité s'est tenu à Washington, après les trois réunions précédentes en février, mars et avril. Plus tôt cette année, une commission militaire conjointe de haut niveau composée de trois sous-comités a été créée pour évaluer la menace actuelle posée par l’organisation État islamique et la capacité des forces de sécurité irakiennes.

La nécessité pour l'Irak de mettre progressivement fin à la mission de la coalition est apparue à la suite des bombardements américains contre les milices pro-iraniennes responsables des attaques contre des bases américaines à la frontière syro-iraquienne, après le début de la guerre dans la bande de Gaza. Selon le gouvernement de Bagdad, la mission est devenue au fil du temps avant tout un «facteur d'instabilité ».

Dans le contexte de la guerre entre les forces d'Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, la soi-disant Résistance islamique en Irak – dont la marque est apparue sur Telegram en octobre dernier et qui comprend plusieurs milices armées soutenues par l'Iran, comme Kataib Hezbollah al Nujaba , Asaib Ahl al Haq et Kataib Sayyid al Shuhada – ont commencé à lancer des attaques contre des cibles américaines. Fin janvier dernier, la Résistance islamique irakienne a revendiqué une attaque de drone qui a touché une base américaine à la frontière entre la Syrie et la Jordanie et qui a coûté la vie à trois soldats américains. En réponse, Washington a lancé un raid aérien dans les jours suivants, touchant plus de 85 cibles des Pasdaran iraniens et de leurs milices affiliées en Irak et en Syrie.

Les attaques de la Résistance islamique en Irak contre des cibles américaines ont depuis cessé. Les milices sous l'égide de l'Iran avaient annoncé la fin de leurs opérations en février, expliquant qu'elles ne voulaient pas « embarrasser le gouvernement irakien » et entamaient ainsi une phase défensive « temporairement passive », en attendant que l'exécutif de Bagdad se mette d'accord sur le retrait définitif des troupes américaines.

L’État islamique, après avoir pris le contrôle de vastes zones en Irak et en Syrie en 2014, a subi d’énormes défaites au cours des années suivantes, jusqu’à la perte en 2017 de toutes les zones conquises les plus importantes dans les deux pays. Bien que les capacités militaires de l'EI aient été réduites, l'organisation terroriste continue de constituer une menace, opérant à faible intensité en Irak et en Syrie, selon un rapport publié par les Nations Unies. Jusqu'à présent, les activités de l'EI sont moins fréquentes dans les centres urbains et se limitent principalement aux zones rurales, où sont encore basées de petites cellules, même « endormies ». Selon ce qui a été annoncé la semaine dernière par le Commandement central des États-Unis (Centcom), au cours des six premiers mois de 2024, l'État islamique a revendiqué 153 attaques en Irak et en Syrie. Selon le Centcom, la tendance montre que les miliciens du califat tentent de se reconstituer après des années de capacités réduites. Dans le cadre de la lutte contre l'État islamique, le Centcom, avec ses partenaires et les Forces démocratiques irakiennes et syriennes (FDS), a mené au premier semestre 196 missions qui ont causé la mort de 44 miliciens et conduit à l'arrestation de 166 terroristes.

En Irak, 137 militants de l'EI ont été tués et 30 arrêtés lors de 74 opérations conjointes. En Syrie, 59 opérations menées en collaboration avec les FDS et d’autres partenaires ont abouti à la mort de 14 combattants de l’EI et à l’arrestation de 92 personnes.

AREMNPRESS

Arménie, Erevan, 0002, Martiros Saryan 22

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