Les actions de l'Azerbaïdjan ne sont rien d'autre qu'un piétinement des relations politiques

EREVAN, 27 JANVIER, ARMENPRESS: L'Union panarménienne Gardman-Shirvan-Nakhijevan, une organisation composée de représentants des Arméniens des régions historiques de Gardman, Shirvan et Nakhijevan, a appelé les organisations internationales à contrecarrer la croissance du "fascisme azerbaïdjanais" afin d'éviter de futures tragédies.

L'organisation a fait cette déclaration en réponse à l'intention de l'Azerbaïdjan de se retirer du Conseil de l'Europe après la suspension de sa délégation à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).

"Les derniers développements au sein de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, la suspension de la délégation azerbaïdjanaise sur la base de nombreuses violations et du non-respect des obligations fondamentales découlant de son adhésion à l'organisation, ainsi que le mépris constant des décisions du Conseil de l'Europe, ont provoqué un profond mécontentement en Azerbaïdjan", a déclaré l'Union panarménienne Gardman-Shirvan-Nakhijevan dans un communiqué. "Refusant de faire face aux crimes du régime azéri, les cercles pro-régime azéri interprètent cette décision de l'APCE avec de fausses allégations d'islamophobie, d'azerbaïdjanophobie et d'autres interprétations hypocrites similaires. En outre, comme alternative à la résolution de la question, au lieu de s'engager à une élimination légitime des conséquences des crimes perpétrés, l'Azerbaïdjan discute de son retrait non seulement de l'APCE, mais aussi du Conseil de l'Europe. En outre, l'Azerbaïdjan pourrait refuser de reconnaître la juridiction de la Cour européenne des droits de l'homme. Un tel comportement de la part de l'Azerbaïdjan n'est rien d'autre qu'un mépris et une négligence systématiques des relations politiques, des normes acceptées et conventionnelles des relations internationales qui se sont développées au cours de nombreuses décennies.

Pas une seule fois l'Azerbaïdjan n'a annoncé au plus haut niveau que le droit international était un "vestige du passé" sur lequel seuls les États faibles pouvaient s'appuyer. Le fait de se retirer des organisations internationales et même de refuser de reconnaître la compétence des tribunaux internationaux confirme l'idéologie et la politique poursuivies par la dictature azerbaïdjanaise, qui vise à éviter de porter la responsabilité des crimes contre l'humanité qu'elle a perpétrés et à garantir la continuité de l'impunité pour ses futures actions expansionnistes. Il est à noter que de telles mesures ont été prises par les régimes nazis et fascistes au siècle dernier, notamment en se retirant de ce qui était alors la Ligue des Nations afin d'éviter tout facteur formel limitant leurs actions criminelles. L'Union panarménienne Gardman-Shirvan-Nakhijevan appelle les organisations internationales à ne pas permettre la propagation du fascisme azerbaïdjanais et à prévenir de futures tragédies en leur demandant concrètement de rendre des comptes, en tenant compte de l'expérience passée", a déclaré l'Union.