L'Azerbaïdjan refuse de reprendre les négociations dans les cadres existants, déclare le ministre des Affaires étrangère

EREVAN, 19 JANVIER, ARMENPRESS: Le ministre arménien des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, en réponse à une question d'un journaliste de la télévision publique croate sur les efforts visant à établir la paix, a déclaré que l'Arménie est engagée dans des négociations avec l'Azerbaïdjan en toute bonne foi.

Comme je l'ai dit, l'Arménie est engagée de bonne foi dans des négociations avec l'Azerbaïdjan et nous sommes plus qu'intéressés par l'établissement d'une paix durable dans notre région.

Nous pensons que cela sera bénéfique non seulement pour le peuple arménien, mais aussi pour les pays de la région.

Toutefois, nous constatons que notre esprit constructif ne se traduit pas toujours par une approche aussi constructive de la part de nos voisins.

Nous nous sommes engagés dans des négociations grâce à la facilitation de l'Union européenne, entre autres facilitateurs, et nous constatons aujourd'hui que l'Azerbaïdjan, malheureusement, refuse de reprendre les négociations dans les cadres existants.

Cependant, nous sommes intéressés par la poursuite de nos négociations. Comme je l'ai dit, nous attachons de l'importance non pas tant à la question de savoir qui facilite les négociations, mais aux principes selon lesquels les négociations devraient se poursuivre.

Et dans ce contexte, je voudrais souligner à nouveau que ces principes sont l'intégrité territoriale, la reconnaissance des frontières légitimes, l'inviolabilité des frontières, le respect de la souveraineté de l'autre.

Tels sont les principes selon lesquels, je pense, la paix devrait être convenue. En ce qui concerne la participation de la Croatie ou de l'Union européenne en général, je voudrais exprimer notre reconnaissance à l'UE et à la Croatie pour avoir assuré la sécurité dans notre région le long de la frontière.

J'ai déjà mentionné la mission d'observation de l'UE, mais je voudrais également exprimer ma reconnaissance à la Croatie et à d'autres pays de l'UE pour avoir répondu aux besoins urgents des réfugiés qui ont dû fuir le Haut-Karabakh à la suite de l'offensive militaire menée il y a plusieurs mois, en septembre 2023", a déclaré le ministre des Affaires étrangères.