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Une nouvelle plateforme d'inventaire des pertes matérielles des personnes déplacées d'Azerbaïdjan sera lance

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Une nouvelle plateforme d'inventaire des pertes matérielles des personnes déplacées d'Azerbaïdjan sera lance

EREVAN, 28 NOVEMBRE, ARMENPRESS: L'Union panarménienne "Gardman-Shirvan-Nakhijevan", en consolidant les ressources disponibles, effectue un travail important pour faire valoir les droits des personnes déplacées d'Azerbaïdjan et leur rétablissement. Au cours de la conférence de presse tenue dans la salle de conférence d'Armenpress, le président de l'Union panarménienne "Gardman-Shirvan-Nakhijevan", le député Vilen Gabrielyan, a noté que les problèmes des réfugiés arméniens sont multiples et que des efforts sont actuellement déployés pour rassembler toutes les ressources possibles afin de mener à bien un travail cohérent dans différentes directions.

"Actuellement, notre ONG effectue un travail considérable pour rendre l'inventaire des biens perdus sur la base existante beaucoup plus précis et correct. Comme vous le savez, tous nos compatriotes ne disposent pas d'une documentation complète, ce qui pose de nombreuses difficultés. En analysant la base de données existante, en collectant de nouvelles données, nous ferons tout pour la rendre plus précise. Nous parlons de centaines de milliards de roubles", a déclaré Vilen Gabrielyan.

L'Union panarménienne "Gardman-Shirvan-Nakhijevan" lancera bientôt un nouveau site web grâce auquel les Arméniens du monde entier qui ont été expulsés de force d'Azerbaïdjan pourront accéder à la plateforme et y laisser leurs informations relatives à la perte de leurs biens. La propriété privée et les droits de propriété de la majorité des personnes déplacées de force d'Azerbaïdjan ont été radicalement violés à la suite de pillages et de violences généralisés.

L'Union panarménienne "Gardman-Shirvan-Nakhijevan" a inscrit à son programme le travail avec les structures internationales. Selon Vilen Gabrielyan, ce qui s'est passé le 19 septembre 2023 dans le Haut-Karabakh, lorsque plus de 100 000 Arméniens ont été déplacés de force en raison des actions de l'Azerbaïdjan, est la conséquence d'un processus similaire qui s'est déroulé entre 1988 et 1992.

"Les structures internationales n'ont pas procédé à une évaluation politique adéquate des événements qui se sont produits à l'époque et qui ont conduit à la migration forcée d'aujourd'hui. Si la communauté internationale avait fait la bonne évaluation à temps, nous n'en serions pas arrivés à la situation que nous avons connue le 19 septembre", a déclaré Vilen Gabrielyan.

Dans le cadre de la procédure judiciaire, l'Union panarménienne "Gardman-Shirvan-Nakhijevan" tente également d'unir le potentiel de la diaspora.

AREMNPRESS

Arménie, Erevan, 0002, Martiros Saryan 22

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