Le Premier ministre a évoqué la situation humanitaire et militaro-politique établie au Haut-Karabakh

EREVAN, 22 SEPTEMBRE, ARMENPRESS: Le gouvernement arménien ne cherche pas à dépeupler le Haut-Karabakh des Arméniens, au contraire il fera tout pour que les Arméniens du Haut-Karabakh aient la possibilité de vivre en sécurité, dans la dignité, sans crainte, dans leurs maisons, a déclaré le Premier ministre Nikol Pashinyan.

Expliquant la position du gouvernement arménien concernant l'éventuel déplacement des Arméniens du Haut-Karabakh vers l'Arménie, le Premier ministre a déclaré : "Nous estimons que cela pourrait se produire si nous constatons l'impossibilité pour nos compatriotes de rester au Haut-Karabakh et si cette situation se poursuit. Oui, nous estimons que cette impossibilité existe à l'heure actuelle. Cette question sera à notre ordre du jour si la situation ne s'améliore pas".

Le Premier ministre Pashinyan a répété que l'Arménie avait préparé des logements pour plus de 40 000 familles du Haut-Karabakh lorsque l'attaque azerbaïdjanaise a commencé. "Nous sommes prêts et nous continuons à nous préparer. Nous avons convenu avec nos collègues du Haut-Karabakh que notre plan A n'est pas de dépeupler le Haut-Karabakh des Arméniens. Par nos actions, nous devons tout faire pour que nos compatriotes, les résidents du Haut-Karabakh, aient la possibilité de vivre en sécurité, dans la dignité, sans peur, dans leurs maisons", a déclaré M. Pashinyan, notant qu'il s'agissait de l'élément clé de la discussion au sein du Conseil de sécurité des Nations unies. Le Premier ministre Pashinyan a déclaré que le gouvernement arménien n'épargnerait rien.

Le Premier ministre arménien a réitéré son évaluation selon laquelle il n'y a pas de danger direct pour la population civile du Haut-Karabakh, et que cette évaluation s'est quelque peu améliorée dans un sens positif. Le Premier ministre Pashinyan a toutefois déclaré que la situation était dynamique et pouvait changer à tout moment.

Il a averti qu'une guerre hybride était menée contre l'Arménie dans le domaine de l'information et a souligné la nécessité de communiquer activement avec le public.