EREVAN, 21 AOÛT, ARMENPRESS. Le ministère arménien des Affaires étrangères poursuit ses activités au sein de l'ONU et d'autres plateformes, a déclaré Ani Badalyan, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, en réponse aux questions des médias sur la réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Haut-Karabakh et sur les éventuels développements ultérieurs.
Elle a déclaré que la communauté internationale, les membres du Conseil de sécurité de l'ONU intéressés par une stabilité réelle et durable dans la région doivent prendre des mesures claires, unir leurs efforts afin de faire comprendre l'importance de la réouverture du corridor de Latchine et de la résolution immédiate du problème par l'utilisation efficace des mécanismes existants.
Question: Le 16 août, une réunion urgente du Conseil de sécurité des Nations unies s'est tenue au sujet de la situation humanitaire dans le Haut-Karabakh. Les pays ont exprimé leur position, mais celle-ci n'a été reflétée dans aucun document. Pourquoi aucune décision n'a-t-elle été prise, aucun document n'a-t-il été adopté ? L'Arménie a-t-elle présenté un tel document ?
Réponse: Comme nous l'avons déjà noté, nous apprécions hautement les positions de principe exprimées jusqu'à présent par nos partenaires, les organismes internationaux au cours de cette réunion et de la précédente réunion du Conseil de sécurité des Nations unies tenue en décembre, ainsi que sur d'autres plateformes internationales, qui sont conformes au mandat principal du Conseil de sécurité des Nations unies de maintien de la sécurité et de la paix internationales, aux valeurs universelles de protection des droits de l'homme et, peut-être ce qui est le plus urgent en ce moment, la compréhension de la nécessité d'empêcher les actions agressives de l'Azerbaïdjan et une nouvelle catastrophe humanitaire au Haut-Karabakh.
D'un point de vue procédural, la réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies est une discussion qui n'implique pas directement l'adoption d'un document (résolution ou déclaration). En outre, les 15 membres (permanents et non permanents) du Conseil de sécurité des Nations unies ont le droit de soumettre et d'initier le vote des projets de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies. N'étant pas membre du Conseil de sécurité des Nations unies, l'Arménie ne dispose pas d'une telle autorité.
La discussion au sein du Conseil de sécurité de l'ONU constitue une plateforme importante, une occasion d'attirer l'attention de la communauté internationale sur les conséquences catastrophiques possibles de la situation, d'activer les efforts du Conseil pour y faire face, de favoriser leur coordination éventuelle et d'esquisser les étapes suivantes.
Question: Est-ce la fin du processus ?
Réponse: En aucun cas : En aucun cas. Il s'agit d'un processus continu. Le ministère arménien des Affaires étrangères poursuit ses activités au sein des Nations unies et d'autres plateformes. Aujourd'hui, la communauté internationale, les membres du Conseil de sécurité des Nations unies intéressés par une stabilité réelle et durable dans la région doivent prendre des mesures claires, unir leurs efforts afin de faire comprendre l'importance de la réouverture du corridor de Latchine et de la résolution immédiate du problème par l'utilisation efficace des mécanismes existants.
Question: Pourquoi la réunion d'urgence du 16 août a-t-elle eu lieu ? Pourquoi la réunion d'urgence du 16 août a-t-elle été convoquée sous le titre "La lettre du 13 septembre du représentant permanent de l'Arménie auprès de l'ONU adressée au président du Conseil de sécurité de l'ONU" ? Pourquoi l'Arménie n'a-t-elle pas envoyé une nouvelle lettre ou une nouvelle demande ?
Réponse: Suite à la demande de l'Arménie au Conseil de sécurité de l'ONU après l'agression de l'Azerbaïdjan contre le territoire souverain de l'Arménie en septembre 2022, un point pertinent de l'ordre du jour du Conseil de sécurité de l'ONU a été formé sous le titre que vous avez indiqué. Il s'agit d'une pratique acceptée au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, dont la justification technique est très simple : ne pas alourdir l'ordre du jour du Conseil de sécurité avec différentes formulations de questions identiques ou très similaires.
Je voudrais souligner que, dans la lettre du 13 septembre, l'Arménie a porté à l'attention du Conseil de sécurité de l'ONU la lettre du ministre des Affaires étrangères qui faisait état de l'attaque armée de l'Azerbaïdjan et des actions agressives en cours contre l'Arménie et le Haut-Karabakh, en soulignant qu'elles menaçaient la paix et la sécurité internationales.
Par la suite, à partir de décembre 2022, des discussions concernant le blocus du corridor de Latchine et la crise humanitaire au Haut-Karabakh ont eu lieu sur la base de la lettre susmentionnée et au titre du point de l'ordre du jour correspondant.
Il est à noter qu'avant les deux réunions de décembre 2022 et d'août de cette année, l'Arménie a présenté des demandes concrètes, des lettres à l'attention des membres du Conseil de sécurité des Nations unies visant à soulever la question du blocage du corridor de Latchine. En outre, plusieurs dizaines de lettres ont été distribuées au Conseil de sécurité de l'ONU, à l'Assemblée générale et à d'autres plateformes internationales, traitant du blocus et de la crise humanitaire.