Les évaluations des organisations internationales de défense des droits de l'homme ne doivent pas rester sur le papier

EREVAN, 9 AOÛT, ARMENPRESS. Pendant les huit mois de blocus de l'Artsakh par l'Azerbaïdjan, grâce aux efforts de divers acteurs de l'Artsakh, de l'Arménie et de la diaspora, il a été possible de donner une évaluation claire et ciblée de l'aggravation de la crise humanitaire à l'Artsakh par des organisations internationales influentes des droits de l'homme et de l'humanitaire et un certain nombre d'experts faisant autorité, a déclaré le Défenseur des droits de l'homme du Haut-Karabakh (Artsakh) Gegham Stepanyan dans un communiqué le 9 août.

"Amnesty International, Human Rights Watch, Freedom House, Global Center for Responsibility to Protect, le Comité international de la Croix-Rouge, les rapporteurs spéciaux du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, l'Institut Lemkin pour la prévention du génocide, l'Association internationale des spécialistes du génocide et un certain nombre d'autres militants des droits de l'homme ont exprimé leur position au cours de cette période.

Les déclarations de toutes les organisations humanitaires et de défense des droits de l'homme demandent unanimement aux autorités azerbaïdjanaises de cesser de bloquer le corridor de Latchine, d'assurer le transport libre et sans entrave des personnes, des biens et des véhicules le long du corridor, et de mettre un terme à la crise humanitaire en Artsakh.

Les autorités azerbaïdjanaises répondent avec mépris et effronterie aux déclarations de toutes les organisations et font preuve d'un manque de respect flagrant envers tout le monde, comme si tout le monde mentait et qu'elles étaient les seules à avoir raison.

Ce comportement de l'Azerbaïdjan démontre une fois de plus la simple vérité que l'Azerbaïdjan n'a ni l'engagement, ni le désir de remplir les obligations assumées au niveau international, de plus, devant toutes les structures, il continue à poursuivre une politique de génocide contre le peuple de l'Artsakh.

Les évaluations des organisations internationales des droits de l'homme ne doivent pas rester sur le papier. Ces déclarations doivent servir de base aux positions des différents États et structures internationales pour sauver le peuple d'Artsakh de la famine, du nettoyage ethnique et du génocide. C'est pourquoi ces structures ont été créées pour prévenir les atrocités de masse et les violations des droits de l'homme.

Les militants des droits de l'homme ont exprimé leur position ; c'est au tour des décideurs politiques de l'arène internationale de prouver qu'ils ne permettront pas aux autorités criminelles de l'Azerbaïdjan de remettre en question l'autorité des organisations internationales de défense des droits de l'homme et des organisations humanitaires.

Sinon, l'indifférence affichée et le mépris des avis autorisés conduiront à des conséquences humaines irréversibles dans lesquelles les acteurs internationaux seront directement responsables de complicité", a ajouté M. Stepanyan.