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Le Haut Karabakh appelle les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU à adopter une résolution

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Le Haut Karabakh appelle les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU à adopter une résolution

EREVAN, 18 JUILLET, ARMENPRESS: Le Parlement du Haut-Karabakh a appelé les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU à adopter une résolution impérative afin de prendre des mesures pratiques pour imposer la paix dans le Haut-Karabakh (Artsakh).

Dans une déclaration adoptée le 21 juillet, le Parlement du Haut-Karabakh a appelé le gouvernement arménien à "prendre des mesures immédiates" pour doter la mission de maintien de la paix au Haut-Karabakh d'un mandat international en appelant le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale des Nations unies à prendre les mesures qui s'imposent pour préserver la paix et la sécurité dans la région.

Elle a également appelé la communauté internationale, en la personne des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, à adopter une résolution impérative et à prendre des mesures pratiques pour imposer la paix à l'Artsakh conformément aux objectifs et aux principes consacrés par le chapitre 1 de la Charte des Nations unies et guidés par le chapitre 7.

"La République d'Artsakh s'est engagée à sauver son peuple du désastre de la guerre, à réitérer sa foi dans les droits de l'homme et les libertés fondamentales, et dans l'égalité des droits des grandes et des petites nations. Elle attend donc de ces organisations qu'elles créent le type de conditions qui garantiraient le respect des obligations découlant des normes du droit international, et qu'elles promeuvent la sauvegarde de la vie digne du peuple d'Artsakh dans des conditions de liberté", peut-on lire dans une partie de la résolution.

"La République d'Artsakh s'est engagée à sauver son peuple du désastre de la guerre, à réitérer sa foi dans les droits de l'homme et les libertés fondamentales, et dans l'égalité des droits des grandes et des petites nations. Elle attend donc de ces organisations qu'elles créent le type de conditions qui garantiraient le respect des obligations découlant des normes du droit international, et qu'elles promeuvent la sauvegarde de la vie digne du peuple d'Artsakh dans des conditions de liberté", peut-on lire dans une partie de la résolution.

Elle note qu'en vertu de l'accord trilatéral du 9 novembre 2020, la Russie - qui a déployé des forces de maintien de la paix au Haut-Karabakh - a appliqué les dispositions du chapitre 6 de la Charte des Nations unies sur le règlement pacifique des différends, amenant le règlement des différends dans le cadre de la médiation, du consentement et des négociations, mais cela a été sapé par l'agression continue de l'Azerbaïdjan qui a créé une crise régionale avec l'implication des parties directes et indirectes au conflit.

"D'autre part, la subjectivité et l'expression de la détermination de la République d'Artsakh et de son peuple continuent d'être ignorées. Le peuple d'Artsakh a exercé son droit à l'autodétermination conformément aux normes et principes bien connus du droit international et de la législation de l'URSS, en proclamant la République du Haut-Karabakh (Artsakh) le 2 septembre 1991, puis en organisant un référendum sur l'indépendance le 10 décembre", peut-on lire dans la déclaration adoptée par le Parlement.

Elle ajoute que les forces russes de maintien de la paix dans le Haut-Karabakh n'ont pas de mandat international et que cela permet à l'Azerbaïdjan de commettre des violations, mettant ainsi en péril la sécurité et la stabilité de la région.

La déclaration indique que le blocus du corridor de Latchine par l'Azerbaïdjan, la perturbation des infrastructures par l'Azerbaïdjan, la terreur continue contre les civils, la promotion de la haine ethnique, la destruction délibérée des églises arméniennes et des sites historiques et culturels constituent une politique de nettoyage ethnique qui équivaut à un crime contre l'humanité.

Le corridor de Latchine, seule route reliant le Haut-Karabakh à l'Arménie et au reste du monde, est bloqué par l'Azerbaïdjan depuis la fin de l'année 2022. Le blocus azerbaïdjanais est une violation flagrante de l'accord de cessez-le-feu du Haut-Karabakh de 2020, qui prévoit que le corridor de Latchine, d'une largeur de 5 km, sera placé sous le contrôle des forces de maintien de la paix russes. En outre, le 22 février 2023, la plus haute juridiction des Nations Unies - la Cour internationale de Justice (CIJ) - a ordonné à l'Azerbaïdjan de "prendre toutes les mesures à sa disposition" pour assurer la libre circulation des personnes, des véhicules et des marchandises le long du corridor de Lachin, dans les deux sens. Depuis lors, l'Azerbaïdjan n'a pas tenu compte de cette ordonnance. De plus, l'Azerbaïdjan a ensuite installé illégalement un point de contrôle sur le corridor de Latchine. Le blocus a entraîné des pénuries de produits essentiels tels que la nourriture et les médicaments. L'Azerbaïdjan a également coupé l'approvisionnement en gaz et en électricité du Haut-Karabakh, et les autorités ont averti que Bakou cherchait à commettre un nettoyage ethnique contre les Arméniens du Haut-Karabakh. Les hôpitaux ont suspendu leurs activités normales et la Croix-Rouge a facilité l'évacuation médicale des patients.

AREMNPRESS

Arménie, Erevan, 0002, Martiros Saryan 22

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