Les tirs de Bakou sur une usine en construction à Yeraskh seront considérés comme une décision politique - investisseurs

EREVAN, 14 JUILLET, ARMENPRESS: Les sociétés américaines "VIRTUAL FUNDING" et "CSE GLOBAL INVESTMENTS" JSC, propriétaires de la fonderie de fer en construction à Yeraskh, ont publié une déclaration concernant les tirs de l'Azerbaïdjan, notant que les sociétés n'ont violé aucune disposition des conventions internationales signalées par l'Azerbaïdjan et sont prêtes à demander une compensation pour les investissements, les pertes subies et les bénéfices non gagnés dans les plates-formes juridiques internationales. Et dans le cas où elles tireraient à nouveau sur des travailleurs non armés, les entreprises considéreraient cela comme un coup direct porté au capital américain, sans aucun motif environnemental, mais comme une décision purement politique.

ARMENPRESS rapporte que la déclaration se lit comme suit:

"Au début du mois de juin, l'Azerbaïdjan a annoncé la construction d'une usine métallurgique dans la colonie arménienne de Yeraskh, ce qui entraînera des problèmes environnementaux pour le pays. Dans sa déclaration publiée le 8 juin, "GTB Steel" LLC, la société que nous avons fondée en Arménie, a déclaré que la société avait reçu une conclusion positive sur l'impact environnemental avec les exigences d'expertise pertinentes, qui sont conformes à toutes les normes internationales.

Cinq jours plus tard, le 13 juin, l'Azerbaïdjan a commencé à tirer en direction de l'usine que nous construisons. Les tirs se poursuivent encore aujourd'hui. Pendant cette période, nos deux employés ont été gravement blessés. Le tracteur, la grue et le camion de la société ont été endommagés et ne sont plus opérationnels. Nous avons publié les photos et les vidéos de l'incident. Des ambassadeurs, des représentants diplomatiques, des observateurs internationaux et des journalistes de différents pays ont également documenté les faits susmentionnés.

Nous pensons qu'il est pertinent de souligner les points essentiels suivants :

1. Les affirmations selon lesquelles l'usine construite à Yeraskh créera des problèmes écologiques pour l'Azerbaïdjan sont fausses. Notre usine n'est pas une usine métallurgique, où le métal est extrait du minerai, mais plutôt une fonderie de métaux, où la coulée des métaux finis permet d'obtenir des barres d'armature. Dans ce cas, il n'y a pas d'émissions nocives dans l'atmosphère ou dans l'environnement, ni de résidus. Il n'y a pas non plus de déchets. Une usine similaire, la "Baku Steel Company", fonctionne actuellement dans la capitale de l'Azerbaïdjan. Cette entreprise coule 4 fois plus de fer par an que ce qu'il est prévu de couler dans notre usine, et elle est située à 400 mètres de maisons d'habitation.
2. Les maisons de la communauté de Yeraskh sont situées à environ 300 mètres de notre usine, et le village azerbaïdjanais le plus proche, Hyderabad, se trouve à 1,8 km. Il n'y a donc aucune intention de créer un problème environnemental pour l'Azerbaïdjan. Une centrale similaire est située dans la ville arménienne de Charentsavan, qui couvre toute la ville et les villages environnants, avec des dizaines de milliers de citoyens dans un rayon de 1,8 km.
3. La centrale fonctionnera avec un système de refroidissement à l'eau, en supposant que l'eau utilisée soit en circuit fermé et ne soit pas rejetée dans la zone de la centrale. C'est comme le liquide de refroidissement utilisé dans le moteur d'un véhicule qui ne s'échappe jamais du véhicule. L'Azerbaïdjan insiste également sur la pollution/contamination possible de la rivière Araks, qui se trouve à 6 km de l'usine. Même si nous avions l'intention de polluer la rivière, cela nous serait impossible.
4. La cheminée de notre usine aura une hauteur de 33 mètres et sera équipée d'un système de filtration à trois étages, de sorte que l'air qui s'élèvera par la cheminée n'aura pas d'impact négatif sur l'environnement. Cela a été confirmé lors de l'examen de l'EIE, qui a duré plus de six mois.

Ainsi, nous n'avons violé aucune disposition des conventions internationales que l'Azerbaïdjan signale, car le type d'usine et la productivité de l'usine que nous construisons n'auront pas d'impact transfrontalier. Pour prouver ces affirmations, nous sommes prêts à en discuter avec des experts internationaux, en personne ou à distance. Ce qui précède sera suivi par nos actions auprès des autorités juridiques internationales. Nous ne ménagerons pas nos efforts et nous réclamerons les investissements réalisés, les pertes subies et les bénéfices non réalisés. Précisons que nous disposons de tous les motifs, y compris ceux documentés par les représentants diplomatiques d'une quarantaine de pays.

Si notre déclaration est ignorée et que les tirs en direction de nos travailleurs non armés se poursuivent, nous considérerons qu'il s'agit d'une attaque directe contre le capital américain, sans aucun motif environnemental, mais plutôt sur la base d'une décision politique".