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Les poursuites pénales engagées par l'Azerbaïdjan à l'encontre des militaires enlevés est une violation flagrate

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Les poursuites pénales engagées par l'Azerbaïdjan à l'encontre des militaires enlevés est une violation flagrate

EREVAN, 8 JUILLET, ARMENPRESS: La défenseure arménienne des droits de l'homme Anahit Manasyan a publié une déclaration concernant la condamnation de deux militaires arméniens capturés sur le territoire souverain de la République d'Arménie par les forces armées de l'Azerbaïdjan. "Armenpress" présente la déclaration de la défenseure des droits de l'homme de la République d'Arménie.

"Le tribunal des crimes graves en Azerbaïdjan a condamné deux militaires arméniens qui ont été pris en embuscade et capturés par les forces armées azerbaïdjanaises sur le territoire souverain de l'Arménie. Ils ont été reconnus coupables d'avoir prétendument violé divers articles du Code pénal de l'Azerbaïdjan et ont été condamnés à 11 ans et 6 mois d'emprisonnement.

Selon les informations reçues des parents et des proches des deux militaires des forces armées arméniennes, M. Karen Ashot Ghazaryan (conscrit) et Harutyun Yurik Hovakimyan (militaire sous contrat) ont été capturés par les forces armées azerbaïdjanaises le 26 mai 2023, sur le territoire souverain de la République d'Arménie.

Selon les informations enregistrées par le bureau du Défenseur des droits de l'homme, ils transféraient des vivres et de l'eau aux positions de combat des forces armées arméniennes et ont été capturés par la partie azerbaïdjanaise au milieu des positions de combat situées entre les villages de Chakaten et Shikahogh de la République d'Arménie.

La Défenseure des droits de l'homme, Mme Anahit Manasyan, souligne que les informations enregistrées par le Bureau du Défenseur des droits de l'homme montrent que les actions des autorités azerbaïdjanaises en capturant des militaires arméniens sur le territoire souverain de la République d'Arménie, puis en les inculpant de fausses accusations et en les soumettant à un procès inéquitable constituent une violation flagrante du droit international, du droit international des droits de l'homme et du droit international humanitaire. Ces actions sont contraires à la Charte des Nations Unies, au Pacte international relatif aux droits civils et politiques et aux exigences du droit international humanitaire, y compris la Troisième Convention de Genève.

Ces militaires ont été faits prisonniers sur le territoire souverain de la République d'Arménie au cours d'un conflit armé incessant. Le droit international humanitaire s'impose dans de telles situations, quelles que soient les raisons ou l'intensité de la confrontation.

De plus, la politique d'arménophobie propagée par les autorités azerbaïdjanaises confirme l'illégalité de la procédure pénale. Il est évident que les droits fondamentaux des prisonniers de guerre arméniens sont menacés dans ces circonstances.

La Défenseure des droits de l'homme souligne que les captifs Arméniens toujours détenus en Azerbaïdjan sont exposés à un risque constant de torture, de traitement dégradant et inhumain, comme en témoignent les informations enregistrées par le Bureau du Défenseur des droits de l'homme.

Le Bureau du Défenseur des droits de l'homme résume et étudie actuellement les informations susmentionnées et les présentera aux organisations internationales concernées, aux autres parties prenantes et aux organes étatiques compétents.

AREMNPRESS

Arménie, Erevan, 0002, Martiros Saryan 22

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